Un ex-gendarme adjoint condamné à deux ans de prison avec sursis après la mort d’un jeune homme d’une décharge de Taser

Photo : Un ex-gendarme a été condamné à deux ans de prison avec sursis après la mort d'un jeune homme pour avoir fait usage de son pistolet à impulsion électrique (PIE) Taser (photo archives : L'Essor)

26 novembre 2024 | Société

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Un ex-gendarme adjoint condamné à deux ans de prison avec sursis après la mort d’un jeune homme d’une décharge de Taser

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Mis en cause dans le décès d'un étudiant après un tir de Taser fin 2013 dans le Loiret, un ancien gendarme a été condamné mardi à deux ans de prison avec sursis.

Cet ancien militaire de 36 ans, était jugé pour « homicide involontaire » pour avoir utilisé son pistolet à impulsion électrique (PIE) dans la nuit du 2 au 3 novembre 2013. Celui qui était alors gendarme adjoint volontaire, servait au sein du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) d’Orléans. Ce jour là, il voulait séparer deux cousins qui se battaient dans la rue, à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret). « Le tribunal a reconnu le lien de causalité entre l’utilisation du Taser et le décès de la victime », a déclaré à l’AFP Emmanuel Delorme, procureur de la République adjoint à Orléans. À l’audience du 1er octobre 2024, il avait requis un an d’emprisonnement avec sursis. L’autopsie de la victime, âgée de 21 ans, avait révélé un « phénomène d’alcoolisation massive » et la présence de cannabis.

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« Immense soulagement » pour la famille

Cette décision est « un immense soulagement » pour l’avocat de la famille de Loïc Louise, Me Fabrice Saubert. « J’ai eu le papa de Loïc au téléphone. J’ai senti qu’il respirait à nouveau, après onze ans« . Une condamnation qualifiée d' »incompréhensible » par l’avocat de l’ancien gendarme, Me Laurent-Franck Liénard. « On a trois experts qui nous disent et ont affirmé qu’il n’y avait pas de relation entre le tir de Taser et le décès » de Loïc Louise. « Mais le tribunal affirme qu’il y avait un lien », a ajouté Me Liénard. Il a précisé que son client avait déjà fait appel de sa condamnation.

(avec l’AFP)

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