Un homme a été condamné, le 2 mai 2025, à une peine de six mois de prison par le tribunal correctionnel de Nantes pour violence sur sa compagne et rébellion envers les forces de l’ordre. Une gendarme avait notamment été blessée lors de l’interpellation du prévenu.
Comme l’explique Ouest France, les faits se sont produits le 8 novembre 2024, dans le garage du domicile familial à Sainte-Luce-sur-Loire (Loire-Atlantique). Ce soir-là, les gendarmes sont appelés par une jeune femme qui s’est disputée avec son compagnon. Ce dernier, âgé de 29 ans, l’aurait poussée puis frappée avec un jean.
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Les gendarmes avaient dû utiliser un pistolet à impulsion électrique
A l’arrivée des gendarmes, la situation dégénère. Alcoolisé, l’homme tient sa fille de 14 mois dans les bras et refuse de coopérer. Puis, il se rend dans le garage, suivi par les militaires qui lui annoncent son placement en garde à vue. Il refuse d’être menotté et se débat, poussant alors une gendarme contre une armoire métallique. La militaire est légèrement blessée au genou et à la main. Les gendarmes doivent alors faire usage, à deux reprises, d’un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour le maîtriser.
Lors de son procès, l’accusé, chef d’entreprise, a exprimé des regrets. Il est revenu sur ses problèmes de couple, expliquant qu’il suivait actuellement une thérapie. Sa compagne n’était pas présente à l’audience. Elle ne s’est pas constituée partie civile. Elle a également demandé au tribunal de faire preuve d’indulgence. « Les forces de l’ordre ne sont pas payées pour subir des violences », a répondu la procureure. Elle a requis huit mois de prison, dont la moitié avec sursis.
Finalement, l’homme a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il devra aussi suivre un stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes. Il devra indemniser la gendarme blessée à hauteur de 600 euros et de 300 euros chacun des deux autres gendarmes présents lors de son interpellation.