A quelque 600 jours des Jeux olympiques de Paris, le manque d'agents de sécurité privés partage le podium des risques avec les cyberattaques et les drones malveillants à l'occasion du plus grand évènement jamais organisé en France.
Jeudi, lors du colloque annuel du Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE), son président Stéphane Volant a tiré le signal d'alarme. A la tête du CDSE depuis 2017; il a lâché : "J'ai peur que le compte n'y soit pas". Ajoutant que le secteur de la sécurité privée manque déjà de 15.000 agents alors qu'il faudrait en 2024 aligner quelque 20.000 agents sur les sites olympiques.
"Pas question de déshabiller les Galeries Lafayette pour habiller le Stade de France!", a-t-il lancé. Il faudra en effet des agents privés pour vérifier les accès aux sites olympiques et ceux aux diverses manifestations organisées par les sponsors. De son côté, le ministère de l'Intérieur a déjà prévus une moyenne quotidienne de quelque 30.000 policiers et gendarmes (actifs, réservistes, élèves gendarmes) tout au long de ces JO.
Lors de la cérémonie d'ouverture des JO, prévue le 26 juillet 2026, les 10.500 athlètes attendus défileront
