Dix mois de prison pour avoir mordu jusqu’au sang un gendarme

Photo : A l'issue de son procès, le prévenu a été maintenu en détention (illustration - Sang Hyun Cho / Pixabay)

10 février 2025 | Société

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Dix mois de prison pour avoir mordu jusqu’au sang un gendarme

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Les militaires du PSIG d’Ancenis avaient dû faire usage du pistolet à impulsion électrique (PIE) pour le mobiliser avant qu’il ne morde l’épaule d’un gendarme jusqu’au sang.

Un homme de 24 ans a été condamné à une peine de dix mois de prison, avec maintien en détention, notamment après avoir mordu jusqu’au sang un militaire du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) d’Ancenis lors de son interpellation au Pin (Loire-Atlantique) en 2023. Le prévenu était jugé, le 5 février 2025, par le tribunal de Nantes pour des faits d’outrage, menaces, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.

Ouest France explique qu’une série des délits a eu lieu le 13 juillet 2023, en soirée. Pour oublier « une engueulade » avec sa famille, l’homme se rend à la salle des fêtes de Riaillé. Après avoir bu beaucoup d’alcool sur place, il trouble le bal. Les gendarmes interviennent. L’homme les insulte et les menace. Il simule deux coups de poing. Les militaires finissent par le raisonner et ne l’interpellent pas.

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Un mandat de recherche ordonné pour le retrouver

Sans réussite, les gendarmes contactent à plusieurs reprises le prévenu pour le convoquer mais le prévenu esquive à chaque fois. Le 14 février 2024, un mandat de recherche est finalement ordonné. L’homme est absent de son lieu de travail, à Saint-Mars-la-Jaille quand les militaires viennent le chercher.

Après une première tentative courant novembre, le prévenu est finalement interpellé le 17 décembre 2024, dans sa caravane, installée sur une aire d’accueil au Pin, par les militaire du PSIG d’Ancenis. Quand les gendarmes le trouvent enfin, il est caché sous la couette. L’homme n’est pas coopératif. Les militaires font usage à deux reprises du pistolet à impulsion électrique (PIE) pour l’immobiliser.

Au moment de monter dans le fourgon, le prévenu réussit à mordre jusqu’au sang l’épaule d’un gendarme. Actuellement en mission à Mayotte, le militaire n’était pas présent à l’audience.

Déjà condamné trois fois pour des violences par le passé, l’homme a écopé d’une peine de dix mois de prison avec maintien en détention. Il devra aussi verser 1 800 euros au gendarme mordu. .

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