Nouvel acte judiciaire jeudi dans le dossier de la tuerie de Chevaline

Photo : Les corps sans vie des quatre victimes ont été découverts sur la route de la combe d'Ire, dans une zone montagneuse entièrement boisée, partagée entre les communes de Doussard et de Chevaline, près du Lac d'Annecy. (Photo d'illustration G.Vellut/Flickr)

14 octobre 2024 | Société

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Nouvel acte judiciaire jeudi dans le dossier de la tuerie de Chevaline

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Douze ans après la tuerie de Chevaline, toujours non élucidée, une nouvelle mise en situation va se tenir jeudi en Ile-de-France

Elle reste l’une des grandes affaires criminelles non élucidées de ces deux dernières décennies. La tuerie de Chevaline (quatre morts par balles) va faire l’objet d’une « nouvelle remise en situation » le jeudi 17 octobre 2024. Organisée à l’initiative du pôle national cold cases du parquet de Nanterre, elle se déroulera sur une base aérienne désaffectée en région parisienne. Selon les informations de L’Essor, il s’agirait de l’ancienne base 251 de Mondésir, près d’Etampes (Essonne), dont une partie est utilisée comme site d’entrainement par le GIGN.

Mystère autour du quadruple homicide de Chevaline

Les avocats et des personnes qui joueront des rôles, ont été convoqués. Mais pas les témoins de la tuerie. Le parquet de Nanterre n’a pas souhaité commenter. En septembre 2021, une première reconstitution avait eu lieu sur le théâtre du quadruple crime.

Le 5 septembre 2012, un Britannique d’origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans ainsi que sa belle-mère de 74 ans étaient retrouvés morts dans leur voiture, tués de plusieurs balles dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline. La commune se trouve non loin du lac d’Annecy (Haute-Savoie). Un cycliste de la région Sylvain Mollier, 45 ans, avait également été tué.

Nouvelles analyses ADN demandées en mai 2024

Le pôle national chargé des dossiers non-résolus (« cold cases »), basé à Nanterre, a récupéré le dossier en septembre 2022. Il tente depuis d’élucider, avec le concours des gendarmes de la SR de Chambéry, cette affaire au retentissement international.

En mai 2024, les juges d’instruction ont demandé de nouvelles analyses ADN.

(avec l’AFP)

Lire aussi : L’enquête sur la tuerie de Chevaline transférée au pôle des affaires non-élucidées de Nanterre

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