Reconnue coupable d’avoir incendié la porte d’un collègue gendarme, une gendarme de la brigade de Chalais (Charente) a été condamnée à une peine de six mois de prison avec sursis simple. Cette maréchale des logis-cheffe avait été jugée en mars dernier.
Selon La Charente Libre, les faits se sont produits dans la soirée du 26 au 27 décembre 2023. Lors de cette nuit d’hiver, la gendarme, âgée de 30 ans, alerte ses collègues qui rentrent de patrouille. Elle leur explique avoir vu deux hommes s’enfuir de la caserne de Chalais après avoir mis le feu aux abords de la porte d’entrée du logement d’un adjudant-chef.
Alcool, traces noirâtres et ADN
Une enquête est en cours. Mais les soupçons se portent très vite sur cette gendarme, aux états de services pourtant impeccables. Au moment de l’incendie, elle était alcoolisée. D’autres preuves sont également venues compromettre sa version des faits. En effet, des traces noirâtres sur son pyjama ont été découvertes lors des analyses. Son ADN figurait également sur un briquet et un bidon de lessive déplacé du départ de feu vers sa fenêtre.
Durant la procédure et lors de son procès, la gendarme a toujours nié les faits. Elle a néanmoins admis qu’elle traversait une période personnelle compliquée au moment où l’incendie s’est déclenché.
Une interdiction de détenir une arme pendant un an complète sa peine de six mois de prison avec sursis simple. Avec cette condamnation, son avenir dans la Gendarmerie nationale semble compromis.
