Un roman sur la vie d’une jeune femme pour intégrer le GIGN

Photo : Extrait de la couverture du roman "DOG" de Clémentine Dabadie (Gallimard, 2022).

26 décembre 2022 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Un roman sur la vie d’une jeune femme pour intégrer le GIGN

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Clémentine Dabadie, productrice de films, vient de publier "DOG" (Gallimard, 294 pages, 20 euros), le roman de Delphine, une jeune femme de 25 ans, dont le rêve est d'intégrer le GIGN et qui y parviendra après de très rudes efforts. Un excellent roman, écrit comme un polar, très bien documenté sur la vie quotidienne en […]

Clémentine Dabadie, productrice de films, vient de publier "DOG" (Gallimard, 294 pages, 20 euros), le roman de Delphine, une jeune femme de 25 ans, dont le rêve est d'intégrer le GIGN et qui y parviendra après de très rudes efforts. Un excellent roman, écrit comme un polar, très bien documenté sur la vie quotidienne en Gendarmerie et sur le GIGN.

Bon sang ne saurait mentir! C'est le premier roman de Clémentine Dabadie, fille des écrivains Jean-Loup Dabadie et Geneviève Dormann. Un roman où les rebondissements se succèdent. C'est aussi le premier roman qui a pour cadre le GIGN, qui fêtera son 50ème anniversaire en 2024. Épouse du général (2S) de gendarmerie Jacques-Charles Fombonne, l'auteure décrit avec justesse les logements pas toujours confortables du plateau de Satory, près de Versailles, la solidarité entre les familles et le contrôle social qui peut s'exercer dans une caserne.

Le synopsis du roman présenté au GIGN

"Je me suis rendue compte qu’il n’y avait aucun livre sur les femmes gendarmes ou sur les épouses de gendarmes", explique Clémentine Dabadie à L'Essor. Elle ajoute qu'elle s'est alors demandée "quel était le milieu le plus sympa et j’ai alors pensé au GIGN". Elle a donc présenté au GIGN, où elle a été "très bien reçue", un synopsis de son roman avant d'être conseillée par une gendarme du GIGN sur le processus de sélection drastique des hommes et des femmes qui veulent rejoindre l'unité. Résultat: un ouvrage qui s'apparente souvent à un documentaire rigoureux sur la sélection au GIGN, dont les instructeurs font peser sur les stagiaires une pression mentale de tous les instants pour tester en permanence leur engagement et leur motivation.

"Quel serait le frein absolu qui empêcherait mon héroïne d’arriver à rentrer au GIGN? Ce serait le viol qu’elle a subi et qu’elle doit cacher car les critères psychologiques sont très particuliers pour entrer au GIGN", dit Clémentine Dabadie. Dans ce roman, Delphine Olberg, 25 ans, surnommée "DOG", est une jeune femme rebelle, qui cache son traumatisme après ce viol et qui veut décrocher le précieux brevet du GIGN. La jeune sous-officière va donc s’initier aux techniques de combat et se forger une solidité mentale de tous les instants. Elle parviendra non sans mal à son objectif, au prix de sacrifices sur sa vie familiale et amoureuse, rythmés par des rebondissements inattendus.

Clémentine Dabadie, qui a déjà produit "72 films en 20 ans", espère bien que son roman deviendra un film.

PMG

Couverture du roman "DOG" de Clémentine Dabadie (Gallimard, 2020).

« Talent », « courage remarquable », « anges gardiens », « impressionnants », « surentraînés et affûtés » : l’ambassadeur de France en Ukraine encense le GIGN dans un livre où il raconte les cinq premiers mois du conflit en Ukraine, intitulé « Au cœur de la guerre ».

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