Jugé, le 13 mai 2025, par le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) pour menace de mort, outrage, violence et rébellion, un homme a été condamné à treize mois de prison ferme, avec maintien en détention, notamment pour avoir mordu un gendarme.
Selon Ouest France, ce trentenaire n’a plus aucun souvenir du 6 mai 2025. Lors d’une soirée organisée dans la commune de Ménéac, il s’en est violemment pris à son frère et à son compagnon. Ces deux victimes n’ont pas souhaité se porter partie civile. En état d’ébriété, l’agresseur, père de quatre enfants était déjà sous une obligation de soins. Il risquait aussi la révocation de sa dernière condamnation de quatre mois de prison avec sursis.
Quand les gendarmes sont intervenus, l’homme les a tout d’abord insultés. Puis, il leur a donné des coups de pieds et a mordu l’un d’entre eux à l’avant-bras. « Si tu ne tiens pas ta parole, on va te retrouver et on va t’enterrer », menace-t-il, avant d’asséner plusieurs coups de poing au visage des gendarmes qui tentent de le menotter.
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Sa dernière levée d’écrou date du 14 avril 2025
Jugé en comparution immédiate, le prévenu s’est excusé auprès des victimes. Des excuses acceptées par une gendarme qui poursuit : « c’était assez fort en émotion ». « Il ne s’est pas écoulé un mois entre la levée d’écrou du 14 avril 2025, et les faits reprochés aujourd’hui « , regrette, de son côté, le procureur de la république Maxime Antier. En effet, le prévenu est bien connu de la justice. Il a déjà neuf condamnations au compteur, toutes en relation avec des infractions commises sous l’effet de l’alcool.
Pour le procureur, l’homme n’apporte aucune garantie d’absence de réitération. Il requiert une peine de dix-huit mois de prison, associée à la révocation d’un sursis antérieur. L’avocat de la défense, Me Amiot, a souligné les efforts entrepris par son client depuis sa sortie de prison. Le soir des faits, il aurait rechuté « parce qu’il n’avait pas pris son traitement ». Le tribunal correctionnel a condamné le père de famille à dix-huit mois de prison, dont neuf avec sursis probatoire, et prononcé la révocation des quatre mois de sursis. Soit une peine de treize mois ferme avec maintien en détention.