Le Nouveau Front populaire ne touchera pas à la Gendarmerie

Photo : panneau signalant la présence d'une unité de gendarmerie (Image d'illustration)

18 juin 2024 | Société

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Le Nouveau Front populaire ne touchera pas à la Gendarmerie

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Lors des élections européennes du 9 juin 2024 , La France insoumise (9,89 % des voix) s'est classée derrière Place publique (13,83 %). Le parti de Jean-Luc Mélenchon a pourtant obtenu le plus grand nombre d'investitures, au sein du Nouveau Front populaire, dans les 577 circonscriptions des élections législatives du 30 juin et du 7 […]

Lors des élections européennes du 9 juin 2024 , La France insoumise (9,89 % des voix) s'est classée derrière Place publique (13,83 %). Le parti de Jean-Luc Mélenchon a pourtant obtenu le plus grand nombre d'investitures, au sein du Nouveau Front populaire, dans les 577 circonscriptions des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet 2024.

Mais LFI a finalement mis sous le tapis son projet de 2022 de démantèlement de la Gendarmerie. Celui-ci consistait à conserver le statut militaire de la Garde républicaine et des gendarmeries spécialisées (environ 6.000 gendarmes) et à fondre dans un corps unique – avec la Police – à statut civil le reste des gendarmes (départementaux et mobiles), soit de 90.000 hommes et femmes.

Pour le reste, le programme sécurité du Nouveau Front populaire regroupe une série de mesures classiques de gauche, comme le rétablissement de la police de proximité, l'abandon de la réforme de la police judiciaire, et l'augmentation des effectifs. Il interdira l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) et des "grenades mutilantes", démantèlera les brigades de répression de l’action violente motocycliste (BRAV-M), de la préfecture de police de Paris et mettra en place un nouveau code de déontologie. Il propose la suppression des inspections générales de la Police et de la Gendarmerie nationale pour les remplacer par un nouvel organisme indépendant rattaché au Défenseur des droits. Enfin, il prévoit la révision de la doctrine sur l’ouverture du feu, notamment dans le cas des refus d’obtempérer.

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