Faux gendarmes, mais vrais ivrognes

Photo : Le gendarme ne portait pas d'uniforme quand il a été pris pour cible (Photo d'illustration: LP/L'Essor)

1 mai 2025 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Faux gendarmes, mais vrais ivrognes

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Un ancien réserviste et son ami jouaient les gendarmes et fouillaient les passants en pleine nuit à Toulouse. Equipés de matraques et d'un gyrophare, ils tenaient des chiens en laisse et étaient en état d’ébriété.

À Toulouse, dans la nuit du 25 au 26 avril 2025, un ancien gendarme réserviste et son ami se sont faits passer pour des gendarmes et ont fouillé des passants. En état d’ébriété, les deux hommes portaient sur eux des équipements officiels de la Gendarmerie. Ils tenaient aussi en laisse deux chiens, dont un Malinois.

Repérés par les opérateurs de vidéosurveillance de la ville, ils ont été interpellés avant d’être déférés puis placés sous contrôle judiciaire par le parquet de Toulouse. Ils ont été mis en examen pour « usurpation de titre, diplôme ou qualité de gendarme, abus de confiance et port d’arme ».

Matraques, chiens et gyrophare

Selon La Depêche, les faits se sont produits dans le quartier Saint-Cyprien, dans le centre de Toulouse. Les deux hommes portaient un gilet siglé « Gendarmerie nationale ». Ils étaient aussi équipés d’une matraque télescopique. Un gyrophare était installé sur le toit de leur véhicule. Ils avaient ainsi l’apparence de vrais gendarmes en opération de contrôle. Sauf qu’ils étaient ivres. Une riveraine, qui trouvait leur comportement étrange, a donné l’alerte. Des caméras de vidéosurveillance ont ensuite permis d’identifier les deux suspects. Un troisième homme a également été interpellé en même temps. Placé en garde à vue, il a, ensuite, été mis hors de cause.

L’ancien gendarme réserviste avait conservé plusieurs équipements depuis sa dernière affection. Âgé de 27 ans, il travaille aujourd’hui dans la sécurité privée. Son casier judiciaire était vierge. L’autre suspect, de 32 ans, était quant à lui connu des services de police.

Outre leur mise en examen, les deux hommes sont placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer le métier de gendarme, et l’interdiction d’entrer en contact entre eux. Ils sont également soumis à une obligation de se présenter au commissariat de Toulouse toutes les deux semaines. Leur procès est prévu le 24 septembre 2025.

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