Toutes les séries ne sont pas bonnes à voir. Les gendarmes, qui ont pu suivre celle-ci en direct, s'en seraient d'ailleurs probablement bien passés. Loin d'une fiction, c'est une impressionnante série d'infractions qu'a déroulé un jeune homme de 18 ans, le week-end dernier, dans l'Eure.
Au cours de la soirée, samedi 18 septembre, des gendarmes en patrouille repèrent un conducteur en train de téléphoner au volant, du côté de la gare de Gaillon, dans l'Eure. Ils tentent alors de le contrôler suite à cette première infraction. Mais le conducteur, agité, refuse d'obtempérer. Dans sa fuite, il se retrouve dans une impasse. Les gendarmes se mettent alors en travers de la route pour l'empêcher de partir. Malgré cela, il fait demi-tour et force le passage. Il réussi à reprendre la route, commettant au passage de nombreuses infractions routières, comme l'ont précisé les gendarmes au quotidien Paris-Normandie.
Alors qu'il roule à tombeau ouvert vers le nord du département, il force un deuxième barrage dressé par les gendarmes de Louviers sur la départementale 6015 qui relie Vernon à l'agglomération rouennaise. Les militaires parviennent tout de même à placer une herse sur sa trajectoire. C'est donc avec un pneu crevé que le chauffard continue sa cavale.
Il percute les gendarmes
À l'approche de Val-de-Reuil, le jeune conducteur est rattrapé par les gendarmes. Mais loin de lâcher l'affaire, il percute par deux fois ses poursuivants pour les semer. Une manœuvre qui finit par lui faire perdre le contrôle de son véhicule, qui se retrouve à l'arrêt après un tête à queue. Il abandonne alors le véhicule pour s'échapper à pied dans l'obscurité.
Après une rapide enquête de la brigade de recherches de Louviers, le jeune homme est finalement interpellé le lendemain matin. En plus de son périple infractionnel, il conduisait–sans permis– une voiture volée. Présenté en comparution immédiate à l'issue de sa garde à vue, il écope d'une peine de quatre mois de prison ferme. Incarcéré dans la foulée, il devra à sa sortie porter un bracelet électronique pendant quatre mois supplémentaire et payer 1.500 euros d'amende en plus du remboursement des dommages causés. Deux gendarmes se sont par ailleurs vus prescrire cinq jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).
Pour en savoir plus, lire cet article de Paris-Normandie.