Six mois avec sursis pour le gendarme qui n’allait pas au bout des procédures par « fainéantise »

Photo : Une procédure disciplinaire a été ouverte à l'encontre du gendarme (Illustration : CQF-avocat/Pixabay)

6 juillet 2025 | Opérationnel

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Six mois avec sursis pour le gendarme qui n’allait pas au bout des procédures par « fainéantise »

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Un gendarme a été condamné à six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique par le tribunal de Toulouse. En garde à vue, il a expliqué avoir agi par « fainéantise » et n’enregistrait pas correctement les plaintes des victimes.

Un gendarme de Fenouillet (Haute-Garonne) a été condamné à six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique. Cet OPJ  a  été jugé en audience de plaider coupable par le tribunal de Toulouse, le 2 juillet 2025. Comme l’explique La Dépêche, la justice lui reproche en effet  d’avoir été peu scrupuleux pour des plaintes déposées dans cette brigde, au nord de la ville Rose. Certains dossiers, classés sans suite trop rapidement, ne suivaient donc pas la procédure habituelle.

Le militaire, 30 ans, a reconnu un faux en écriture, en octobre 2024. Il n’a pas enregistré une plainte pour dégradation de véhicule. Il a alors fourni un faux récépissé à la victime. Malgré la demande d’un magistrat, il a également empêché la confrontation entre deux personnes dans une affaire de violences. Il  n’avait pas en effet appelé les mis en cause.

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Procédure disciplinaire engagée

Durant sa garde à vue, il a dit avoir tout simplement agi par « fainéantise« . Le pot aux roses a été découvert grâce aux victimes qui se demandaient pourquoi leurs plaintes n’aboutissaient pas. « C’est un délit extrêmement grave. Quand on pousse la porte de la gendarmerie, on ne veut pas tomber sur quelqu’un qui écrit n’importe quoi », a regretté le juge.

En complément de la sanction pénale, la Gendarmerie a engagé une procédure disciplinaire à l’encontre du gendarme. Elle devrait apporter une réponse ferme face aux manquements du militaire. Le parquet de Toulouse précise, enfin, que les deux affaires « touchées par ces malversations », seraient prochainement relancées.

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