<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> La GTA permet l’interpellation d’un homme qui allait livrer des téléphones portables par drone dans une prison

Photo : Grâce à ses capteurs positionnés aux abords des aéroports, la Gendarmerie des transports aériens (GTA) peut également détecter un drone qui s'approcherait d'une prison à proximité. (Photo d'illustration: GTA)

18 juin 2025 | Opérationnel

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La GTA permet l’interpellation d’un homme qui allait livrer des téléphones portables par drone dans une prison

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Alertée par la Gendarmerie des transports aériens, la police a interpellé un homme qui allait livrer des téléphones par drone dans une prison de Seine-et-Marne.

Un homme a été interpellé en pleine nuit, près du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin-Neufmontiers (Seine-et-Marne). Il s’apprêtait en effet à livrer par drone des téléphones portables.

Les policiers du commissariat de Meaux venaient d’être alertés par la Gendarmerie des transports aériens (GTA) de Paris-Charles de Gaulle. L’interpellation a eu lieu le mardi 17 juin peu avant 2h00. Sur place, les policiers ont constaté qu’un véhicule stationnait feux éteints. Deux colis contenaient deux téléphones portables et des chargeurs. « L’homme a reconnu les faits et expliqué avoir été payé pour ces livraisons« , a dit la police.

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Capteurs et capacités de brouillage

Le commandant de la section de recherches des transports aériens (SRTA), le colonel Cédric Gervais, a donné des précisions à l’AFP. « Il y a eu un renforcement des contrôles sur l’ensemble des établissements. » Cela fait suite au phénomène « d’entrées dans les prisons de beaucoup d’objets interdits. » La GTA « contribue ainsi à cet effort collectif de sécurisation ». Elle est « en mesure en effet d’identifier les entrées » dans les espaces aériens des prisons, et « de faciliter les interpellations ».

La GTA peut aussi « mettre en place des dispositifs complémentaires de surveillance et détection sur un certain nombre d’établissements, et des dispositifs de brouillage qui visent à empêcher les drones d’approcher« , a-t-il ajouté. Les capteurs de la GTA, situés à proximité des aéroports, permettent en effet de détecter des drones également aux abords des prisons. L’information est ensuite partagée avec les services de gendarmerie ou de police compétents.

Un autre cas de livraison de drone au début du mois

Début juin, dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, trois hommes avaient été arrêtés pour avoir utilisé un drone au-dessus de la maison d’arrêt de Villepinte, piloté depuis le parking d’un magasin.

(avec l’AFP) 

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