Dans l’Eure : neuf mois de prison ferme pour un ancien gendarme coupable de violences sur mineur

Photo : L'ancien gendarme condamné appartenait au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) des Andelys (crédit photo : L'Essor)

2 octobre 2021 | Opérationnel

Temps de lecture : < 1 minute

Dans l’Eure : neuf mois de prison ferme pour un ancien gendarme coupable de violences sur mineur

par | Opérationnel

Un ancien gendarme du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) des Andelys, dans le département de l’Eure, a été condamné, le 27 septembre dernier, à neuf mois de prison ferme. L’homme pourra effectuer sa détention depuis son domicile sous bracelet électronique. Il était jugé par le tribunal judiciaire d’Evreux pour violence sur mineur. Par ailleurs, il a l’interdiction d’exercer le métier de gendarme, ainsi que de détenir ou de porter une arme pendant cinq ans.

Violences sur mineur

L’ancien militaire, âgé de 32 ans, était jugé pour des faits de violences sur mineur suivies d’incapacité supérieur à huit jours, commis le 21 septembre 2020 dans la commune d’Étrépagny. Comme le rappelle le média Paris Normandie, ce jour-là, les gendarmes ont tout d’abord tenté de contrôler une voiture avec, à son bord, plusieurs jeunes. Mais le conducteur a refusé de s’arrêter et a tenté de prendre la fuite. Les gendarmes ont alors utilisé une herse pour crever les pneus de la voiture des fuyards qui a fini sa route dans le fossé.

L’homme définitivement exclu de la Gendarmerie

Deux des trois passagers se sont alors enfuis à pied, dont un mineur âgé de 17 ans qui a été rattrapé par l’ancien gendarme. Ce dernier a reconnu lui avoir donné un coup de poing au visage, ce qui lui a valu de multiples fractures. Le jeune garçon aurait eu encore des séquelles au moment du jugement. Une expertise médicale a été demandée. En plus de sa condamnation à neuf mois de prison ferme, avec détention à domicile, l’homme ne peut plus exercer définitivement son métier de gendarme. Il a fait appel de cette décision.

Chambéry, un militaire radié à vie de la Gendarmerie

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi