<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Une seule saisie de l’IGGN pour la période des émeutes

Photo : Un tir de lanceur de balles de défense (LBD) serait à l'origine d'une blessure reçue par un homme à Tours lors des émeutes (Photo d'illustration - photo archives de l'Essor)

6 juillet 2023 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Une seule saisie de l’IGGN pour la période des émeutes

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Selon les informations de L'Essor, le Parquet de Tours a saisi la section de recherches d'Orléans et l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) après la blessure d'un jeune homme majeur, près de Tours, lors des émeutes. Le blessé a perdu un oeil après qu'il aurait reçu un projectile tiré par un lanceur de balles […]

Selon les informations de L'Essor, le Parquet de Tours a saisi la section de recherches d'Orléans et l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) après la blessure d'un jeune homme majeur, près de Tours, lors des émeutes. Le blessé a perdu un oeil après qu'il aurait reçu un projectile tiré par un lanceur de balles de défense (LBD) dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin 2023, vers 1h30, sur le parvis de la mairie de La Riche (Indre-et-Loire), dans la banlieue ouest de la métropole tourangelle. Des gendarmes départementaux étaient engagés dans cette commune –située en zone police– en soutien à la Police nationale. Les incidents ont été particulièrement violents dans cette commune.

Les violences urbaines racontées par les gendarmes

Dix enquêtes confiées aux services d'inspection

Lors de son audition au Sénat, mercredi 5 juillet, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a indiqué qu'à date, les inspections générales de la Police et de la Gendarmerie n'avaient été saisies que de dix enquêtes, malgré une mobilisation massive des forces de sécurité dans le cadre des émeutes qui émaillent le territoires depuis le 27 juin 2023. Deux de ces dix enquêtes étaient déjà connues. Elles sont toutes deux menées par l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN). La première fait suite à une grave blessure à la tête dont a été victime un jeune homme, actuellement dans le coma, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), où intervenait le Raid le 30 juin. La seconde concerne la mort d'un homme de 27 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, possiblement victime d'un tir de projectile de "type flash-ball", selon le parquet.

Des consignes de retenues

Selon les informations de L'Essor, des instructions ont été données à la Police et à la Gendarmerie de recourir le moins possible à l'usage des lanceurs de balles de défense et de privilégier les gaz lacrymogènes pour tenir les émeutiers à distance.

25.000 gendarmes mobiles et départementaux ont été engagés quotidiennement, entre le 27 juin et le lundi 3 juillet, période où les affrontements ont été plus plus violents.

PMG

Accusé d’avoir provoqué des dizaines de blessures graves lors des manifestations des Gilets jaunes, les lanceurs de balles de défense (LBD) dans la controverse

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