<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Un gendarme mobile sanctionné après la diffusion de photos pornographiques

Photo : Gendarmes mobiles en opération de maintien de l'ordre (Photo d'illustration)

1 février 2024 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Un gendarme mobile sanctionné après la diffusion de photos pornographiques

par | Société

Le média d'investigation affirme, dans un article publié le mercredi 31 janvier, que "quatre images mettant en scène des actes sexuels entre une jeune femme et des gendarmes mobiles de l’escadron d’Antibes ont circulé sur des boucles réservées aux forces de l’ordre", au début du mois de novembre. Selon Mediapart, ces clichés, réalisés dans les […]

Le média d'investigation affirme, dans un article publié le mercredi 31 janvier, que "quatre images mettant en scène des actes sexuels entre une jeune femme et des gendarmes mobiles de l’escadron d’Antibes ont circulé sur des boucles réservées aux forces de l’ordre", au début du mois de novembre. Selon Mediapart, ces clichés, réalisés dans les locaux de l'escadron, présentent des scènes sexuelles très explicites dans lesquelles apparaissent des armes de service – pistolet de 9 mm Sig Sauer et un bâton de protection dit "Tonfa" – utilisées comme sex-toys, ainsi que des polos bleu gendarmerie et un écusson de l'escadron.

Dès qu'elle a eu connaissance de ces photos, l'inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), a immédiatement réagi en envoyant une équipe d'enquêteurs à Antibes. Au terme d'une enquête de quatre jours, toujours selon les informations de l'Essor, les gendarmes ont identifié un jeune sous-officier. Ces photos ont été prises dans le cadre des activités de couples échangistes, qui se sont déroulées dans un domicile privé et relevant donc de la "sphère privée". Le gendarme concerné a été sanctionné provisoirement pour avoir "porté atteinte à l'image et à la réputation de la Gendarmerie", dans l'attente d'une sanction "lourde", comme l'exclusion, qui devra alors être prononcée par le ministre des Armées.

Les sanctions disciplinaires contre les militaires sont réparties en trois groupes : premier groupe (avertissement, consigne, réprimande, blâme, arrêts, blâme du ministre) ; deuxième groupe (exclusion temporaire de fonctions pour une durée maximale de cinq jours privative de toute rémunération, abaissement temporaire d’échelon, radiation du tableau d’avancement) ; troisième groupe (retrait d’emploi, radiation des cadres ou résiliation du contrat).

La Gendarmerie va par ailleurs rappeler prochainement aux 130.000 gendarmes d'active et réservistes le bons usage des réseaux sociaux. En août 2021, la Police et la Gendarmerie avaient énuméré les pratiques à observer sur les réseaux sociaux pour les fonctionnaires et les militaires : devoir de réserve, non-affichage de l’uniforme et respect de la vie privée.

PMG

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi