<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Renvoi à mardi du procès de l’affaire des fuites au « 36 » où doit comparaitre Christian Prouteau

Photo : Le préfet Christian Prouteau, 78 ans, fondateur du GIGN. (Archives L'Essor)

12 septembre 2022 | Société

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Renvoi à mardi du procès de l’affaire des fuites au « 36 » où doit comparaitre Christian Prouteau

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Lundi après-midi, à l'issue d'une heure et demi d'audience, le tribunal correctionnel de Paris a décidé de reporter à mardi le début de l'examen des faits, Christophe Rocancourt, surnommé "l'escroc des stars" ayant été déclaré positif au Covid-19, selon son avocat Me Jérôme Boursican. En-dehors de sa situation médicale, Christophe Rocancourt, jugé notamment pour "escroquerie et […]

Lundi après-midi, à l'issue d'une heure et demi d'audience, le tribunal correctionnel de Paris a décidé de reporter à mardi le début de l'examen des faits, Christophe Rocancourt, surnommé "l'escroc des stars" ayant été déclaré positif au Covid-19, selon son avocat Me Jérôme Boursican. En-dehors de sa situation médicale, Christophe Rocancourt, jugé notamment pour "escroquerie et trafic d'influence", souhaitait ne pas venir au procès et se faire représenter par son avocat. Le tribunal se prononcera mardi sur l'émission d'un éventuel mandat d'amener le concernant, à l'issue de sa période d'isolement.

Le procès de cette affaire complexe, qui avait entraîné en février 2015 le limogeage retentissant de Bernard Petit, alors patron de la prestigieuse police judiciaire parisienne, doit se tenir jusqu'au 5 octobre. Dans ce dossier, "l'arnaqueur des stars" est soupçonné d'avoir tenté au printemps 2014, avec son ancien avocat Marcel Ceccaldi, de faire régulariser, moyennant paiement, deux Marocaines sans-papiers. Christophe Rocancourt avait sollicité l'intervention de l'ancien chef du GIGN Christian Prouteau et de l'ex-secrétaire d'Etat Kofi Yamgnane. Pendant l’enquête, les deux prévenus se sont défendus de toute intervention rémunérée.

(AVEC AFP)

Ce procès, reporté une première fois, arrive après des années de procédure. Mis en examen en octobre 2014, la justice reproche au fondateur du GIGN un ″trafic d’influence″ et du pour ses activités de consultant en sécurité.

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