Prison ferme pour avoir braqué des gendarmes dans le Tarn

Photo : Un fusil de chasse après un tir. (Photo d'illustration: P.Einerhand/Unsplash)

27 octobre 2021 | Société

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Prison ferme pour avoir braqué des gendarmes dans le Tarn

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Jugé devant le tribunal d’Albi (Tarn) pour avoir ouvert le feu dans le village de Brens avant de braquer les gendarmes venus l’interpeller, un prévenu de 54 ans a écopé de 24 mois de prison dont 21 avec sursis.

Il est près d’une heure du matin le lundi 13 septembre quand des habitants de cette petite commune du Tarn appellent les gendarmes. Un individu a tiré plusieurs coups de feu sur la place du village.

L'homme menace les gendarmes avec son fusil

Arrivés rapidement sur les lieux, deux militaires font face à un homme, visiblement alcoolisé, qui tient un fusil à la main. Réfugiés derrière leur véhicule, ils procèdent aux sommations d’usage. Ces dernières n’ont aucun effet. Au contraire. L’homme s’avance vers eux, tire une nouvelle fois en l’air, puis pointe son fusil dans leur direction. L’intervention des parents du prévenu qui imploreront avec succès leur fils de déposer son arme et de se rendre aux gendarmes, permettra d’éviter une issue tragique à ce fait divers "glaçant", selon les mots du procureur.

Les militaires retrouveront six fusils et plusieurs boîtes de munitions chez ce chasseur jusqu’alors inconnu de la justice. Mais aussi des couteaux, des machettes et des baïonnettes… Ivre et "dans un état dépressif" au moment des faits, il a expliqué devant le tribunal souffrir de troubles bipolaires depuis plusieurs années.

Pas suffisant pour amadouer le procureur. Ce dernier a surtout loué le travail des gendarmes qui n’ont pas fait usage de leur arme malgré la menace. Leur sang froid a permis d’éviter un drame.

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Condamné à 24 mois de prison ferme dont 21 avec sursis, le quinquagénaire restera donc encore quelques semaines au centre pénitentiaire où il a été placé en détention provisoire dès le 13 septembre. Le tribunal a par ailleurs confisqué les fusils du chasseur, auquel il est également interdit de paraître dans un débit de boissons pendant 5 ans.

Pour en savoir plus : lire l'article de La Dépêche

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