Selon le Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris, la dernière des survivantes de la quarantaine de Rochambelles serait Raymonde Jeanmougin, 95 ans.
Née Pezet, Marie-Thérèse Tarkoy, s’était engagée chez les Rochambelles à l’été 1944 à Paris. Elle avait participé à l’évacuation de blessés de la 2 DB, lors des combats de libération de l’est de la France avec son ambulance surnommée « Cornebiche ».
A la 2 DB, elle avait connu Jean Gabin, chef de char dans le Régiment blindé de fusiliers-marins (RBFM) avec qui elle était restée longtemps amie.
Marie-Thérèse Tarkoy était chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire et Croix de guerre 1939-1945.
Le groupe Rochambeau — ainsi nommé en hommage au comte de Rochambeau, compagnon d’armes de La Fayette — avait été créé aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale par l’Américaine Florence Conrad, une amoureuse de la France qui avait levé des fonds pour l’achat de dix-neuf ambulances Dodge. D’abord réticent, le général Leclerc avait finalement accepté l’intégration du groupe de femmes au sein du 13 bataillon médical de la 2 DB.
Les Rochambelles participèrent à la campagne de Normandie, à la libération de Paris le 25 août 1944, puis aux campagnes de Lorraine, d’Alsace et d’Allemagne. Au volant de leurs ambulances Dodge WC54, véhicules 4 × 4 de trois tonnes, les Rochambelles et les Marinettes — surnom des neuf ambulancières du régiment blindé de fusiliers marins (RBFM)— allaient recueillir les blessés au plus près du front pour les acheminer à l’arrière. Plusieurs sont mortes, ont disparu ou ont été blessées en opération.
PMG
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