Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : retour sur l’improbable duo entre la Garde républicaine et Aya Nakamura. Et sur la cavalière masquée…

Photo : La Garde républicaine a participé à la cérémonie d'ouverture des JO aux côtés de Aya Nakamura (photo l'Essor)

29 juillet 2024 | Opérationnel

Temps de lecture : 2 minutes

Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : retour sur l’improbable duo entre la Garde républicaine et Aya Nakamura. Et sur la cavalière masquée…

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Voilà un duo totalement inattendu que personne n’avait vu venir lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 : la Garde républicaine et la chanteuse Aya Nakamura. Ensemble, ils ont interprété trois titres : « Djadja », Pookie » et « For me Formidable » de Charles Aznavour. L’interprétation a eu lieu le 26 juillet 2024 devant l’Académie française et sur le pont des Arts.

Une rencontre entre deux mondes

Interrogé au micro de RMC Sport, le lendemain de cette prestation, Frédéric Foulquier, chef de la musique de la Garde républicaine est revenu sur ce duo inédit. "C’était incroyable pour nous, croyez-le. J’ai ressenti beaucoup d’émotion, elle [Aya Nakamura] a subi pas mal de pression. On a immédiatement perçu que le show était réussi. Tout le monde était aux anges", explique-t-il.

Frédéric Foulquier admet volontiers que cette "rencontre entre deux mondes" était "improbable". Pour la Garde républicaine, cette cérémonie d’ouverture se prépare depuis plusieurs mois. "J’ai appris notre participation à la cérémonie lors d’une réunion courant janvier. À l’époque on ignorait le nom de la star qui serait associée au tableau. Lorsqu’on a enregistré à la Seine musicale, on a reconnu les thèmes d’Aznavour et les tubes d’Aya Nakamura, donc le mystère s’est levé", poursuit le chef de la musique de la Garde républicaine dans les colonnes du Parisien.

Quant à la polémique née de cette association pour le moins surprenante, Frédéric Foulquier a tenté de les balayer. "C’est la réunion de deux mondes, la langue française académique et de l’autre côté la langue parlée, la langue de la rue. Pour nous, il n’y a pas de sous-culture. Et pour une institution comme la Garde républicaine, c’est important de montrer qu’elle n’est pas figée, mais évolue avec son époque, et est ouverte sur tous les genres musicaux".

La cavalière masquée ne serait pas une gendarme

Enfin, toujours au sujet de cette cérémonie d’ouverture, il a, un temps, été question qu’une gendarme se cachait derrière la cavalière masquée qui a animé l’événement. Dès le lendemain, Le Parisien annonçait qu’il s’agissait de Floriane Issert, sous-officier de la Gendarmerie nationale, avant de revenir sur cette information le 28 juillet. Nos confrères indiquent que la cavalière se nommait Morgane Suquart, qui est la co-fondatrice de la société bretonne MMProcess, spécialisée en foils et en bateau de course.
Floriane Issert est toutefois bien apparue, mais dans un second temps seulement, sur la terre ferme, pour traverser le pont d’Iéna jusqu’à la place du Trocadéro, et apporter le drapeau olympique, afin qu’il soit hissé face à la tour Eiffel.

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