<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Pourquoi les parachutistes du GIGN fêtent la Saint-Michel

Photo : Un chuteur opérationnel du GIGN en 2015. Crédit photo: Armée de terre.

29 septembre 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Pourquoi les parachutistes du GIGN fêtent la Saint-Michel

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Ce 29 septembre, si vous êtes parachutiste, c’est également votre fête ! Comme chaque année, les unités militaires concernées ont signalé l’événement, de la Brigade des forces spéciales air aux commandos marine en passant par l’armée de terre. "Bonne Saint-Michel à tous les parachutistes, quel que soit leur uniforme ou le nombre de rangées de […]

Ce 29 septembre, si vous êtes parachutiste, c’est également votre fête ! Comme chaque année, les unités militaires concernées ont signalé l’événement, de la Brigade des forces spéciales air aux commandos marine en passant par l’armée de terre. "Bonne Saint-Michel à tous les parachutistes, quel que soit leur uniforme ou le nombre de rangées de boutons”, signalent ainsi les commandos de l’Air.

Des médailles avant le Débarquement

Cette tradition militaire a désormais près de 80 ans. Comme l’explique l’armée de l’Air et de l’espace, la référence à Saint-Michel a débuté juste avant le Débarquement de Normandie, le 5 juin 1944. Avant de sauter en Bretagne, les militaires du 2e régiment de chasseurs parachutistes reçoivent de leur aumônier une médaille à l’effigie de Saint-Michel, qui devient au fil des combats leur signe de ralliement.

Mais si en février 1945 l’aumônier du corps français de l’Air propose déjà de faire de l’archange le saint patron des parachutistes, il faudra attendre la guerre d’Indochine pour que la tradition s’installe. Une première Saint-Michel est alors célébrée à Hanoï, dans l’actuel Vietnam, par les militaires de trois unités de parachutistes. 

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2018, première cérémonie publique au GIGN

Il faudra attendre plusieurs décennies pour que le GIGN célèbre également cette fête des parachutistes. Ce qui s’explique aisément. Créé en 1974, le GIGN n'absorbe qu’en 2007 l’EPIGN, c’est-à-dire l’escadron 9/11 parachutiste de la gendarmerie mobile, qui célébrait déjà cette fête. Au groupe, toutefois, il y avait bien déjà des parachutistes. Mais pas que pour des raisons opérationnelles.

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“Tout le monde était parachutiste de base, mais il n’y avait pas vraiment de chuteurs, c’était pour obtenir la prime à l’air”, pour compenser l’absence de prime de risques demandée par Christian Prouteau, le fondateur du groupe, analyse un ancien du groupe. Après l’intégration de l’EPIGN, la célébration devient évidente. “Nous avons toujours fêté la Saint-Michel”, se souvient ainsi un chuteur opérationnel du groupe dans les années 2010. Mais “nous faisions cette célébration dans l’intimité”, ajoute-t-il. 

Les spécialistes de l’intervention dans la Gendarmerie vont en effet attendre septembre 2018 pour fêter publiquement la Saint-Michel. “Il est le patron des parachutistes et nous sommes une unité parachutiste”, résumait simplement l’ancien patron du groupe, le général Laurent Phélip, dans les colonnes de 78actu. Une cérémonie qui permet, outre le renforcement de la cohésion des membres de l’unité, de décorer des personnels méritants, de montrer son savoir-faire et de faire un bilan de l’année écoulée. Et trois ans plus tard, les parachutistes du GIGN s’offrent même un beau clin d'œil en sautant au-dessus du Mont-Saint-Michel un 29 septembre….

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