<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, sera jugé en correctionnelle à la fin mai 2022

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26 juin 2021 | Société

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Christian Prouteau, le fondateur du GIGN, sera jugé en correctionnelle à la fin mai 2022

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Le tribunal correctionnel de Paris va juger Christian Prouteau du 19 mai au 26 mai. Le procès arrive après plusieurs années de procédure. Mis en examen en octobre 2014, la justice reproche au fondateur du GIGN un ″trafic d’influence″ et du pour ses activités de consultant en sécurité. Devenue trop proche de Christophe Rocancourt, cette […]

Le tribunal correctionnel de Paris va juger Christian Prouteau du 19 mai au 26 mai. Le procès arrive après plusieurs années de procédure. Mis en examen en octobre 2014, la justice reproche au fondateur du GIGN un ″trafic d’influence″ et du pour ses activités de consultant en sécurité.

Devenue trop proche de Christophe Rocancourt, cette figure de la Gendarmerie s’est-elle brûlé les ailes? ″L’escroc des stars″, le surnom de Rocancourt, se serait appuyé sur le lieutenant-colonel (ER). La justice le soupçonne, avec l’aide de l’ancien gendarme et de l'ex-secrétaire d'Etat socialiste Kofi Yamgnane, d’avoir monnayé la régularisation de deux femmes sans-papiers. Christian Prouteau était injoignable à la publication de cet article, jeudi 23 janvier en fin d’après-midi.

Christian Prouteau trop bien informé

L’affaire a eu d’importantes conséquences dans le milieu policier parisien. Elle a en effet littéralement explosé suite aux déclarations de l’ancien gendarme d’élite. En garde à vue, une déclaration de Christian Prouteau fait l'effet d'une bombe. Il savait qu’il serait entendu dans ce dossier! La déclaration pique au vif les juges et enquêteurs chargés du dossier.

En tirant le fil de leur enquête, les policiers s’intéresseront à un système de corruption mis en place, semble-t-il, autour de Jo Masanet, une figure du syndicalisme policier à la tête de l’Anas, une association en charge d’oeuvres sociales. Leurs investigations conduiront également à la chute de Bernard Petit, le chef de la police judiciaire parisienne, démis de ses fonctions en février 2015. Le tribunal correctionnel ne se penchera pas toutefois sur ce volet, disjoint, en mai.

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