Attentats Trèbes et Carcassonne : appel du parquet général, deux accusés rejugés

Photo : L'entrée de la salle d'audience de la cour d'assises spéciale de Paris où s'est tenue, du 22 janvier au 23 février 2024, le procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne (Photo: PMG/L’Essor)

29 février 2024 | Société

Temps de lecture : < 1 minute

Attentats Trèbes et Carcassonne : appel du parquet général, deux accusés rejugés

par | Société

Le parquet général a fait appel du verdict du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, rendu le 23 février 2024, concernant les deux principaux accusés – sur sept au total – , Marie Pequignot et Samir Manaa qui seront donc rejugés. Seule Marine Pequignot, 24 ans, la petite amie radicalisée de Radouane Lakdim qui […]

Le parquet général a fait appel du verdict du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, rendu le 23 février 2024, concernant les deux principaux accusés – sur sept au total – , Marie Pequignot et Samir Manaa qui seront donc rejugés.

Seule Marine Pequignot, 24 ans, la petite amie radicalisée de Radouane Lakdim qui avait tué quatre personnes ce 23 mars 2018 avant d'être abattu par les gendarmes, avait été reconnue coupable d'"association de malfaiteurs terroriste". Elle avait alors été condamnée à cinq ans de prison dont deux ans avec sursis, bien moins que les 11 ans réclamés par le Parquet national antiterroristes (Pnat). Cette décision de faire appel est "vaine et cruelle, mais ne nous surprend pas au regard de toutes les contre-vérités développées par le parquet durant les cinq semaines d'audience", ont dit à l'AFP ses avocats, Mes Alexandra Boret et Benjamin Bohbot.

Le parquet général a également fait appel de la condamnation prononcée à l'encontre de Samir Manaa, contre qui le Pnat avait demandé la deuxième peine la plus lourde, 10 ans. Il avait accompagné Radouane Lakdim acheter le couteau qui blessera mortellement le colonel Arnaud Beltrame pendant l'attentat revendiqué par l'Etat islamique, alors qu'il "savait" qu'il était radicalisé, avait dit le Pnat. La cour n'avait pas suivi ces réquisitions et l'avait acquitté pour l'association de malfaiteurs terroriste, ne le condamnant qu'à trois ans d'emprisonnement pour des délits connexes.

Un autre accusé, Baghdad Haddaoui, l'ami qui n'avait pas dénoncé l'assaillant selon l'accusation, a lui fait appel de sa condamnation à trois ans de prison dont deux avec sursis.

(Avec l'AFP)

Les ombres et les non-dits du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi