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Le sexagénaire de Breuilpont dans l’Eure, mort dans la nuit de dimanche à lundi après l’intrusion dans sa maison d’un commando de faux gendarmes, a succombé à une crise cardiaque a révélé l’autopsie pratiquée à l’Institut médico-légal de Rouen.
Le parquet d’Evreux a modifié en conséquence les chefs d’accusation de l’enquête, remplaçant le chef d'”homicide volontaire” par “coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner“. Les motifs de “faits de vol avec armes en bande organisée et séquestration ayant entraîné la mort“, ne changent pas.
L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Rouen.
L’agression à domicile conduite par des hommes déguisés en gendarmes s’est déroulée dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 juin.
“Ça s’est passé vers 03h00 du matin. Les six hommes étaient habillés façon GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, ndlr)”, a déclaré la procureure de la République d’Évreux, Dominique Puechmaille, confirmant des informations du Parisien.
Les quatre occupants séquestrés
Les six hommes ont pénétré dans la maison, séquestrant les quatre occupants. Ils ont séparé le père, âgé de 60 ans, de son épouse et de ses deux filles âgées de 17 et 21 ans qu’ils ont enfermées dans une chambre à l’étage. C’est l’épouse qui a appelé les secours après avoir entendu que les malfaiteurs quittaient la maison. “Le but de l’opération était sans doute d’obtenir de l’argent”, a indiqué la procureure, sans pouvoir dire encore si les malfaiteurs en ont dérobé.
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