Un gendarme mobile met fin à ses jours en Seine-Saint-Denis

Photo : (Photo d'illustration / PxHere)

16 novembre 2023 | Vie des personnels

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Un gendarme mobile met fin à ses jours en Seine-Saint-Denis

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Un nouveau drame vient frapper la Gendarmerie nationale, et plus particulièrement la Mobile. Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 novembre 2023, un gendarme a mis fin a ses jours dans une caserne de Seine-Saint-Denis. L'information, dévoilée par Actu 17, a été confirmée par le parquet de Bobigny. Âgé de 55 ans, le […]

Un nouveau drame vient frapper la Gendarmerie nationale, et plus particulièrement la Mobile. Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 novembre 2023, un gendarme a mis fin a ses jours dans une caserne de Seine-Saint-Denis. L'information, dévoilée par Actu 17, a été confirmée par le parquet de Bobigny.

Âgé de 55 ans, le major Philippe Jacquot a été retrouvé sans vie par ses camarades vers 4h30 du matin, dans le logement qu'il occupait au sein de la caserne de gendarmerie de Rose, à Dugny, en Seine-Saint-Denis. Affecté à l'escadron de gendarmerie mobile 31/7 de Reims, il était en déplacement en région parisienne. Il aurait utilisé son arme de dotation pour s'ôter la vie. Une enquête a été ouverte.

Cagnotte solidaire

Le sous-officier supérieur était marié et père de deux enfants. Une cagnotte solidaire a été lancée auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie", pour venir en aide à sa famille. Elle est accessible sur ce lien.

D’après les informations parvenues à L’Essor, ce drame porte à au moins dix-huit le nombre de suicides de militaires de la Gendarmerie depuis le début de l’année 2023.

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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