Suicide d’une jeune gendarme de la garde républicaine

Photo : D’après les informations parvenues à L’Essor, il pourrait s’agir du neuvième suicide d’un gendarme en 2024. (Photo d'illustration - PxHere)

28 juillet 2024 | Vie des personnels

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Suicide d’une jeune gendarme de la garde républicaine

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Une jeune gendarme de 25 ans affectée à la garde républicaine s'est suicidée ce mercredi 24 juillet 2024, a appris Actu17. Les circonstances de cette tragédie ne sont pas connues et une enquête a été ouverte.

Le drame survient quelques jours après la mort d'une gendarme mobile dans sa chambre d'hôtel dans la commune de Koungou, à Mayotte, où elle était en mission.
La piste du suicide est privilégiée, a précisé le procureur de la République.

Neuvième suicide de gendarme de l'année

D’après les informations parvenues à L’Essor, il pourrait s’agir du neuvième suicide d’un gendarme en 2024.

Suicide d’un gendarme mobile à Mayotte (janvier 2024)

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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