Une gendarme mobile retrouvée morte à Mayotte

Photo : (Photo d'illustration - PxHere)

19 juillet 2024 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Une gendarme mobile retrouvée morte à Mayotte

par | Vie des personnels

Ce sont des femmes de chambre qui ont fait la terrible découverte ce vendredi 19 juillet 2024 dans la matinée. Le corps sans vie d’une gendarme mobile, actuellement en mission à Mayotte, a été retrouvé dans la chambre qu’elle occupait dans un hôtel près de la plage de Trévani, à Koungou, deuxième commune la plus […]

Ce sont des femmes de chambre qui ont fait la terrible découverte ce vendredi 19 juillet 2024 dans la matinée. Le corps sans vie d’une gendarme mobile, actuellement en mission à Mayotte, a été retrouvé dans la chambre qu’elle occupait dans un hôtel près de la plage de Trévani, à Koungou, deuxième commune la plus peuplée de l’archipel, située au nord de la Mamoudzou.

Selon Mayotte la 1ère, une arme –probablement celle de service de la militaire– a été découverte près du corps. Un élément qui, bien que les circonstances de la mort restent à établir, oriente les enquêteurs vers la piste d'un suicide, à ce stade privilégiée comme l’a confirmé à Mayotte Hebdo le procureur de la République de Mayotte, Yann Le Bris.

Deuxième suicide de l'année à Mayotte

C’est la deuxième fois cette année qu’un gendarme mobile s’ôte la vie à Mayotte. Dans la nuit du 3 au 4 janvier, le gendarme Boris C., 31 ans, affecté à l’EGM 24/2 de Bayonne, s’était donné la mort avec son arme de service dans des conditions similaires, dans le village voisin de Kangani. La mort de cet ancien fusilier-marin devenu gendarme avait ému de nombreux camarades actuels et anciens.

D’après les informations parvenues à L’Essor, il pourrait s’agir du huitième suicide d’un gendarme en 2024.

Suicide d’un gendarme mobile à Mayotte (janvier 2024)

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi