Pas-de-Calais : un gendarme de 26 ans se suicide à son domicile

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19 mars 2023 | Vie des personnels

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Pas-de-Calais : un gendarme de 26 ans se suicide à son domicile

par | Vie des personnels

Un gendarme de la brigade de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le département du Pas-de-Calais, est mort le vendredi 17 mars 2023 au matin. Le militaire, âgé de 26 ans, a mis fin à ses jours, selon les informations de Radio6, confirmées par d’autres médias. Une cagnotte ouverte en ligne pour soutenir sa famille Le militaire s’est suicidé […]

Un gendarme de la brigade de Saint-Pol-sur-Ternoise, dans le département du Pas-de-Calais, est mort le vendredi 17 mars 2023 au matin. Le militaire, âgé de 26 ans, a mis fin à ses jours, selon les informations de Radio6, confirmées par d’autres médias.

Une cagnotte ouverte en ligne pour soutenir sa famille

Le militaire s’est suicidé à son domicile, situé dans la commune de Ligny-Saint-Flochel. Nos confrères expliquent que les pompiers et les gendarmes sont intervenus, aux alentours de 3 heures du matin, pour tenter de lui porter secours. Sans réussite. Le militaire, âgé de 26 ans, laisse derrière lui une compagne et une fillette de 18 mois. Les raisons de son geste restent pour le moment inexpliquées.

La nouvelle de sa disparition a ému la communauté de gendarmes et les hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux. Une cagnotte solidaire a été ouverte auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour soutenir sa famille. Il s'agit ici du sixième suicide de gendarme dont nous avons connaissance depuis le début de l'année 2023. Pour rappel, il y a un peu plus d'un mois, le 16 février 2023, un élève gendarme de 22 ans, affecté à la 6ème compagnie d’instruction de l’école de Gendarmerie de Tulle, en Corrèze, s’était donné la mort.

Suicide d’un élève-gendarme à l’école de gendarmerie de Tulle

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

 

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