Nouveau suicide d’un gendarme dans l’Est de la France

Photo : Le suicide est un fléau. Chaque année, une vingtaine de militaires de la Gendarmerie font le choix de s'ôter la vie. (Photo d'illustration : PxHere)

1 juillet 2025 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Nouveau suicide d’un gendarme dans l’Est de la France

par | Vie des personnels

La communauté des gendarmes déplore un nouveau suicide dans ses rangs. Celui d'un jeune gendarme mobile, fraichement affecté à l'escadron de Sarreguemines (Moselle).

Un jeune sous-officier de la gendarmerie mobile s’est suicidé vendredi 27 juin 2025. Affecté à l’escadron 15/7 de Sarreguemines, l’élève-gendarme Tim D. venait tout juste de sortir d’école après avoir réussi le concours de sous-officier de gendarmerie (SOG) de mars 2024. Il avait 20 ans.

Selon nos confères de Ici Lorraine (ex-France bleu) et du Républicain Lorrain, le jeune homme a utilisé son arme de dotation pour mettre fin à ses jours. Il se trouvait alors dans son logement concédé par nécessité absolue de service.

Un cagnotte solidaire a été ouverte au profit de ses parents, auprès de la Fondation Maison de la Gendarmerie. Elle est accessible sur ce lien.

C’est le troisième suicide d’un gendarme mobile en l’espace d’une semaine. Le 20 juin, un gendarme mobile de 29 ans se donnait la mort en Guyane. Six jours plus tard, jeudi 26 juin, un chef d’escadron s’ôtait la vie en Nouvelle-Calédonie. Des enquêtes sont en cours afin de tenter de déterminer les raisons de ces drames.

D’après les données du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes se sont suicidés en 2024.

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui jouent un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire. Comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24.Ou encore l’association SOS Amitiés, qui propose de l’écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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