L'accusé qui ne s'était pas présenté lundi 22 janvier 2024, à l'ouverture du procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne en 2018, a été interpellé mardi matin chez lui, a annoncé la cour à la reprise de l'audience.
Le président de la cour d'assises spéciale Laurent Raviot avait ordonné la veille un mandat d'amener à l'encontre de Baghdad H., 35 ans, qui devait comparaitre libre sous contrôle judiciaire. Ce proche du terroriste Radouane Lakdim, jugé pour un délit connexe, a été arrêté "ce matin, à son domicile de Saint-Etienne". Arrivé, selon nos informations en fin de matinée au Palais de justice de Paris, il était devant la cour à la reprise de l'audience cet après-midi, après un entretien avec son avocat Me Jérémie Boccara, a précisé le président.
Ouverture du procès des attentats de Carcassonne et Trèbes avec un accusé absent
Son contrôle judiciaire en sursis
En raison de sa non-présentation à l'ouverture du procès, la cour devra décider s'il reste sous contrôle judiciaire ou s'il est placé en détention le temps du procès, pour assurer sa comparution.
Au total, sept personnes sont jugées devant la cour d'assises spéciale de Paris, dont cinq pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et deux pour des délits connexes. Aucun n'est jugé pour "complicité" des crimes commis par Radouane Lakdim, ce petit délinquant de 25 ans, originaire de Carcassonne, qui avait tué quatre personnes dont le colonel Arnaud Beltrame le 23 mars 2018 dans un supermarché de Trèbes. Le procès est prévu jusqu'au 23 février.
Rédaction de L'Essor, avec l'AFP
Le procès des complices de l’assassin du colonel Beltrame s’ouvre lundi à Paris