Vos réponses à la question du mois de janvier 2025 sur la confiance en Bruno Retailleau pour les conditions de travail des gendarmes

Photo : L'ancien ministre de l'Intérieur et nouveau garde des Sceaux Gérald Darmanin, et son successeur Place Beauvau Bruno Retailleau, font front commun. (Photos: L.Picard/L'Essor - Assemblage L'Essor)

31 janvier 2025 | Editos

Temps de lecture : 3 minutes

Vos réponses à la question du mois de janvier 2025 sur la confiance en Bruno Retailleau pour les conditions de travail des gendarmes

par | Editos

En janvier 2025, L'Essor vous interrogeait sur la confiance accordée au nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, concernant les conditions de travail des gendarmes, par rapport à son prédécesseur. Voici vos réponses.

Alors que le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau affiche depuis son arrivée Place Beauvau, en septembre 2024, une grande détermination pour les questions d’ordre et de sécurité. Pour y parvenir, il n’a pas hésité à confirmer sa confiance dans la Gendarmerie. Malgré cela, certains préoccupations concernant les conditions de travail des militaires de l’Arme restent importantes (budget, logements, casernes, véhicules, équipements, missions…).

D’où la question posée en janvier 2025 aux lecteurs de L’Essor : S’agissant des conditions de travail des gendarmes, faites-vous davantage confiance à Bruno Retailleau qu’à Gérald Darmanin?

Voici la répartition finale de vos réponses à cette question du mois :

  • Oui : 46,49%
  • Non : 31,73%
  • Ne sais pas : 21,77%

Une sélection de vos riches et nombreux commentaires

  • À qui la faute ? Au ministre ou à la hiérarchie qui privilégie la quantité à la qualité en favorisant le nivellement par le bas, tout en s’octroyant primes, récompenses et avancement sur le dos du personnel de terrain.
  • Il est vraisemblable que Bruno Retailleau s’attelle à sa tâche avec plus de conviction et moins de postures théâtrales que son prédécesseur.
  • Bruno Retailleau n’a pas de visée pour l’avenir et ne craint pas les vagues.
  • Je le trouve moins opportuniste que Darmanin. Je n’oublie pas la finale de la ligue des champions, où Gérald Darmanin n’a pas hésité à charger les Anglais. Bruno Retailleau, c’est plus un homme d’Etat cultivé, qui a comme référence Clemenceau et Péguy, ce qui ne gâche rien.
  • Aucun d’eux ne sait gérer le dossier, car ils pensent que les policiers et les gendarmes ont les mêmes commandements. Mais les gendarmes respectent les ordres et la hiérarchie, car ce sont des militaires.
  • Soit l’un, soit l’autre, ce ne sont que des promesses jamais honorées.
  • Est-ce vraiment son problème ? C’est au DGGN de rappeler aux politiques que les gendarmes, bien que militaires, ne sont pas corvéables à merci.
  • J’espère que ses dires seront appliqués à la lettre, il y a du travail.
  • Il ne s’est pas beaucoup battu auprès des sénateurs lorsque ces derniers ont amputé le budget Gendarmerie au profit de la Police.
  • Lorsqu’il s’agit de notre Arme préférée, je fais beaucoup plus confiance à G. Darmanin. Il l’a déjà prouvé. Je trouve que B. Retailleau est trop marqué à droite.
  • Qu’entend-on par conditions de travail ? (durée, matériels, locaux, relations RH…). Après trente-trois ans de service, j’estime que les conditions de travail se sont largement améliorées dans l’Institution, notamment en ce qui concerne les horaires. Que ce soit l’un ou l’autre, ils suivent l’évolution sociétale. Cette dernière va-t-elle dans le bon sens pour notre institution ? Là est toute la question. Je pense que non. Les deux ministres pensent sûrement la même chose, mais ils ne pourront jamais revenir en arrière.
  • Ce sont tous les deux des politiques. Ils n’ont qu’une vision tronquée de l’activité des gendarmes.
  • Ce ne sont pas des paroles seulement qu’il faut, ce sont des actes. C’est Clemenceau qui a dit : «Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on l’a dit, il faut avoir le courage de le faire.»
  • Une volonté sans moyen n’est qu’une utopie !

Commentaire du directeur de la rédaction de L’Essor

Ces deux ministres ont l’ambition politique d’apparaître comme les défenseurs de la sécurité des citoyens et de ceux qui en ont la charge. Ils partagent les mêmes informations et revendications. On peut donc penser qu’ils auront à cœur de doter les gendarmes des moyens leur permettant de réaliser dans les meilleures conditions leurs missions. L’absence de réponses claires témoigne de cette réalité. Les « oui » dominent, prime au nouvel arrivant. Les « non » témoignent des aspects positifs de l’action de Darmanin. Les « ne sais pas » signifient peut-être que Darmanin et Retailleau sont, pour eux, bonnet blanc et blanc bonnet.

NL

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