Avec la guerre en Ukraine, nos armées se préparent désormais à un engagement extérieur majeur.
Elles ont donc besoin de l’ensemble de leurs forces. Les matériels sont vérifiés et renforcés. Les personnels doivent pousser leur entrainement.
Un légionnaire a vocation a être projeté « en avant ». Pas à patrouiller dans les rues de nos quartiers…
D’où la recommandation renouvelée de la Cour des comptes de dégager de l’Opération Sentinelle les militaires de l’Armée de terre, pour la placer sous l’autorité des Forces de Sécurité Intérieure – FSI, essentiellement la Gendarmerie et la Police.
D’autant, que, depuis dix ans, les budgets alloués à ces deux entités ont sensiblement augmenté.
La Loi d’Orientation et de Programmation du Ministère de l’Intérieur – LOPMI, qui vient d’être déposée sur les bureaux des Assemblées confirme l’objectif, à cinq ans, de monter en puissance sur les effectifs des réserves opérationnelles de la Gendarmerie (de 30 à 50 000 postes) et de la Police (de 7 000 à 30 000 postes).
Les 10 000 « sentinelles » qui, depuis 2015 sont déployées pour protéger les points sensibles, ne sont plus adaptés à un terrorisme opportuniste, même si la vigilance, mise en place dès 1988, doit, bien sur; être maintenue.
Evidemment, du coté des états-majors ( Police, Gendarmerie, Ministère de l’Intérieur…), on préfère le statu quo.
Mais c’est le bon sens ! Il me semble que les gendarmes, dans leur zone de compétence, y sont prêts. C’est l’une de leurs missions. Réservistes, futurs réservistes, attendez-vous à devenir des «sentinelles» !