"Le sexisme ne recule pas en France". Ainsi commence le dernier rapport du HCE (présidé par Sylvie Pierre-Brossolette), qui est remis mercredi 24 janvier 2023 au Président de la République. "Les pouvoirs publics ne sont pas jugés à la hauteur"…
Le sujet de la féminisation des appellations, et, dans les armées, celle des grades, n’y est pas abordé. C’est dommage, car une société dont le langage serait plus inclusif, serait sans doute aussi moins sexiste. Et, dans les armées, la féminisation en cours –déjà plus de 22% de femmes dans les effectifs des sous-officiers dans le Gendarmerie– en serait facilitée.
Aussi, en cette occasion, L’Essor fait une proposition, qui pourrait s’ajouter aux dix autres avancées par ce Haut-conseil, pour fêter ses dix ans:
- Supprimer les différences d’appellation entre hommes et femmes dans toutes les armées et services où elles existent. Ainsi, un officier masculin ne serait plus désigné par «Mon» (abréviation de monsieur), tandis qu’une femme du même grade est désignée par son seul grade. Tous sans distinction devraient être appelés uniquement par leur grade : Général, Colonel, Commandant…
(Cette proposition simple a déjà été avancée par Jacques Bessy, colonel de Gendarmerie (ER), dans son livre Servitudes et souffrances militaires dans les armées françaises au XXI ème siècle, page 303).
D'accord, général ?
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