Dans son dernier rapport annuel, l'IGGN note : "En 2021, 88 situations opérationnelles d’usage des armes ont été constatées. Bien que le nombre de cas ait diminué sur les 10 dernières années (90 en 2012), on note une augmentation de 19 % en 2021 par rapport à 2020. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de violences élevées envers les forces de l’ordre. En effet, . Bien que le nombre de cas ait diminué sur les 10 dernières années (90 en 2012), on note une augmentation de 19 % en 2021 par rapport à 2020. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de violences élevées envers les forces de l’ordre. En effet, sur les 10 dernières années, les agressions contre les gendarmes ont augmenté de 110 % et les agressions avec armes de 323 %. Outre-Mer, les gendarmes demeurent 5,5 fois plus exposés aux agressions physiques".
L’usage des armes reste donc maîtrisé et ne déroge pas au principe d’absolue nécessité. Chaque usage des armes donne lieu à enquête sous le contrôle d’un magistrat.
D'où la question du mois posée à ses lecteurs par L'Essor : "Diriez-vous, comme ce major commandant un PSIG : "Nous sommes tous bien préparés à utiliser notre arme en cas de nécessité ? "
🟥 Répondre à la question du mois d'août sur l'usage de l'arme de service
Les résultats de la question du mois de Juillet 2022
La question était : "Pour vous, L’Essor, doit-il rendre compte des suicides de gendarmes, ou bien se taire ?"
- en parler : 92,03 % (277 réponses)
- ne rien dire : 6,98 % (21 réponses)
Sur un total de 301 réponses.
Merci à tous les participants et en particulier 102 qui ont pris la peine d'ajouter des commentaires !