Denis Favier disait : « la Gendarmerie m’a beaucoup donné ». Aujourd’hui, elle lui a pris son fils…

Photo : Jérome Favier, alors élève-officier (de dos), portant le drapeau de la Gendarmerie le 30 aout 2016 dans la cour d'honneur des Invalides, devant le général d'armée Denis Favier, son père, lors de l'Adieu aux armes de ce denier (M.GUYOT/ESSOR)

3 juillet 2022 | Editos

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Denis Favier disait : « la Gendarmerie m’a beaucoup donné ». Aujourd’hui, elle lui a pris son fils…

par | Editos

Lors de l'adieu aux armes du général Denis Favier, le 30 août 2016 dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides, le drapeau de la Gendarmerie était tenu par son fils Jérôme, qui était alors élève-officier à l'EOGN. Un symbole donnant à penser que Jérome marchait résolument dans les pas de son père… Depuis, Jerome  avait gravi plusieurs échelons. Jusqu’à ce funeste jeudi 31 juin, il était capitaine au GIGN, affecté à la force d’intervention.

Interrogé par L’Essor il y a peu de temps – à l’occasion de la sortie d’un ouvrage d’entretiens de Denis Favier et de Jean-Louis Flamenghi (l’un directeur de la Sureté chez Total-Energies et l’autre chez Véolia), avec Guillaume Farde (« Top action ! Face aux crises », Mareuil Editions – l’ex DG de la Gendarmerie nous disait : «  la Gendarmerie m’a tout donné ! » 

Aujourd’hui, son cher GIGN, sa Gendarmerie, lui a pris son fils. 

Nous voudrions apporter un soutien à la veuve de Jérome, qui est enceinte. A ses deux enfants, orphelins. Et à Denis Favier, qui fut toujours un fidèle soutien de L’Essor

Depuis vendredi matin, toute l’équipe de l’Essor est dans l’affliction. 

Alain Dumait, directeur de L’Essor.

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