<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> L’écarts de solde entre les hommes et les femmes, d’abord une question d’ancienneté

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22 septembre 2022 | Vie des personnels

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L’écarts de solde entre les hommes et les femmes, d’abord une question d’ancienneté

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Selon Charles Peroumal, responsable du recensement des personnels de la Gendarmerie à l'Insee, les écarts de rémunération entre personnels féminins et masculins s’expliquent d’abord à cause de la différence d’ancienneté, un facteur déterminant dans l’explication de la différence de solde. Outre l’ancienneté, les différences de qualification et un nombre d’enfants à charge plus faible jouent […]

Selon Charles Peroumal, responsable du recensement des personnels de la Gendarmerie à l'Insee, les écarts de rémunération entre personnels féminins et masculins s’expliquent d’abord à cause de la différence d’ancienneté, un facteur déterminant dans l’explication de la différence de solde.

Outre l’ancienneté, les différences de qualification et un nombre d’enfants à charge plus faible jouent également un rôle dans la différence de solde. “Ce nombre d’enfants plus faible est une conséquence de la plus grande jeunesse des effectifs féminins, mais aussi, possiblement, d’un arbitrage différent entre vie professionnelle et personnelle”, analyse cet attaché-statisticien de l’Insee.

Difficile calcul des écarts de rémunération

Dans une note de quatre pages, publiée en septembre 2022 par le centre de recherche des officiers de la Gendarmerie, ce spécialiste tente de mesurer les écarts de rémunération entre hommes et femmes dans l’Arme. Mais il est difficile d’apporter une réponse simple à cette question. Ainsi, si l’on regarde les soldes des hommes et des femmes, ces dernières touchent bien une solde moindre, de 12,7%, soit 351 euros de moins par mois.  

Mais en y regardant de plus près, cet écart de rémunération s’explique par l’histoire et l’ancienneté. Longtemps difficile d’accès aux femmes, la Gendarmerie n’a ouvert les rangs de ses corps qu’en 1983, avec alors un quota de 5% de femmes, supprimé en 1998. Comme le rappelle l’auteur, “ce retard d’ouverture des corps opérationnels entraîne un écart d’ancienneté entre personnels féminins et masculins et une faible part des femmes aux échelons sommitaux”.

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Ancienneté moyenne plus faible

En 2019, on ne compte qu’environ 2% de femmes dans les officiers généraux. Et plus globalement, l’ancienneté des personnels féminins est plus faible d’environ 5 ans chez les sous-officiers, et de dix ans chez les officiers.

Selon le statisticien, à ancienneté, statut marital, nombre d’enfants, qualification et affectations identiques, les personnels féminins sont payées 2% de moins que leurs homologues masculins dans le corps des sous-officiers, tandis qu’il n’y a pas d’écart significatif chez les officiers. 

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