Évoquant par exemple les nouveaux matériels mis à disposition des gendarmes et des policiers, Gérald Darmanin a fait un rappel à l’ordre – tel un pion… – sur l’emport systématique des caméras piétons dont sont désormais équipés tous les commissariats et les brigades de gendarmerie:
“Les caméras piétons sont faites pour être portées. J’ai constaté (…) que tous les chefs n’avaient pas fait porter les caméras piéton aux policiers et aux gendarmes, nous privant ainsi de preuves évidentes pour montrer que les policiers et les gendarmes respectent la déontologie et respectent les règles de la République”.
S’adressant toujours aux chefs des gendarmes et des policiers dans les départements, le ministre a ajouté:
”Je crains que la prochaine fois que je ne vois pas de caméras piétons portées par les effectifs, même de nuit, ce ne soit pas seulement le gardien de la paix ou le gendarme de brigade qui trinquera!” “Ces caméras que nous vous avons livrées ne servent à rien dans les brigades territoriales et dans les remises des commissariats!”
D’où la question du mois que L’Essor pose à ses lecteurs :
"Le lundi 12 septembre le ministre de l’Intérieur a convoqué et recadré du haut du perron de son Hôtel de Beauvau les commandants de groupement de la Gendarmerie. Pensez-vous qu’il était dans son rôle ?"