Le lundi 13 février, trois passagers d’un vol Paris-Cayenne, des gendarmes retraités, sont parvenus à immobiliser un individu extrêmement violent et en état d’ébriété avancée. Grâce à eux, l’énergumène a pu être interpellé, puis incarcéré dès sa descente d’avion.
Félicitations à ces trois retraités !
Pour assurer l’ordre et la tranquillité publique générale, policiers et gendarmes ont besoin d’être soutenus. La collaboration de la population leur est souvent précieuse : pour signaler des faits punissables, pour retrouver et identifier des délinquants, pour faire avancer des enquêtes…
Aguerris et formés
On sait que l’article 223-6 alinéa 2 du code pénal punit sévèrement la non-assistance à personne en danger. Ce principe s’applique à tout citoyen majeur. Encore faut-il que ce soit « sans risque pour lui ou pour les tiers », selon les termes de la loi. Cette obligation s’applique donc en premier lieu aux personnes aguerries et formées aux divers types d’intervention que dictent les accidents et faits divers du quotidien.
De ce point de vue, les anciens gendarmes, retraités ou non, réservistes ou pas, sont en situation d’être d’excellents auxiliaires naturels des forces de l’ordre actives.
Maintenir le lien
Souvent, nos correspondants se plaignent de ne plus être en contact avec l’unité de l’Arme du lieu où ils résident. Certains commandants de compagnie et/ou de brigade sont très attentifs à maintenir ce lien entre actifs et retraités. Mais pas tous… C’est dommage !
Alain Dumait
Directeur de L'Essor de la Gendarmerie depuis 2012.
En plein vol vers la Guyane, trois gendarmes à la retraite maîtrisent un passager violent