Quelque 994 personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi lors de violences urbaines d'une "intensité moindre", quatre jours après la mort du jeune Nahel, tué mardi par un policier, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
La Gendarmerie a mobilisé 18 véhicules blindés et ses hélicoptères.
Sur ces 994 interpellations, 406 ont eu lieu à Paris et en proche banlieue, a précisé à l'AFP une source policière.
Il y a eu "79 policiers et gendarmes blessés", a ajouté le ministère, dans un bilan encore provisoire.
Un total de 1.350 véhicules ont été incendiés, 234 bâtiments incendiés ou dégradés et 2.560 incendies comptabilisés sur la voie publique, selon la même source.
Le ministère a recensé en outre 31 attaques de commissariats, 16 attaques de postes de police municipale et 11 de casernes de gendarmerie.
Lyon et Marseille sont les deux agglomérations les plus touchées par les violences, a précisé la source policière.
A Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon, un émeutier a tiré au fusil en direction des policiers, a précisé cette source.
Parmi les autres faits marquants relevés place Beauvau, une crèche a été dégradée à Conflans-Saint-Honorine et un local des Restos du coeur à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines).
Des bureaux et véhicules d'Enedis ont par ailleurs été brûlés à Nanterre, où est mort Nahel, 17 ans. Une tentative d'intrusion a eu lieu dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), situés à Nanterre.
(Avec l'AFP)