<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Les gendarmes de Vesoul mettent un terme à un trafic d’examen du code

Photo : (Photo d'illustration)

18 septembre 2023 | Opérationnel

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Les gendarmes de Vesoul mettent un terme à un trafic d’examen du code

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Les gendarmes de la communauté de brigades de Vesoul viennent de résoudre une affaire de trafic d’examens du code de la route, obtenus contre de l'argent. Révélée par L'Est Républicain et confirmée par les gendarmes à l’AFP, l’enquête, au retentissement national, a débuté par le témoignage d’un habitant de la préfecture de Haute-Saône. "Celui-ci montre aux gendarmes de Vesoul comment il est possible d’acheter son code de la route via une application de messagerie cryptée, type Telegram", relate le quotidien local.

Les enquêteurs ont d’abord identifié trois vésuliens animateurs du réseau et les ont interpellés et placés en garde à vue durant le mois de juillet. Ces auditions ont permis d’identifier une cinquantaine de bénéficiaires de la combine au niveau du département. Tous ont reconnu avoir payé leur examen du code entre 250 et 600 euros. Surtout, elles ont permis aux gendarmes de remonter jusqu’au sommet de ce réseau, un centre d’examen Dekra, situé dans le Val-de-Marne, dont le gérant et unique salarié "vendait les codes à ses rabatteurs, entre 130 et 80 euros l’unité", précise L’Est Républicain.

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Le 13 septembre 2023, les enquêteurs Haut-Saônois l’ont interpellé dans son centre et placé en garde à vue. L’homme a reconnu les faits et les gendarmes ont pu établir qu’il en aurait tiré environ 120.000 euros pour environ 1.400 codes obtenus illégalement. Mais, note le quotidien régional, "selon la Gendarmerie, ce nombre pourrait rapidement doubler".

Les candidats qui ont choisi la facilité ont du souci à se faire: une première liste des fraudeurs a été transmise par le procureur de la République à toutes les préfectures de France afin de retirer aux concernés le bénéfice des examens et, de facto, le permis.

(Avec l'AFP)

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