Un an de prison avec sursis pour avoir frappé puis roulé sur un gendarme en 2018

Photo : Le gendarme, en civil, s'était vu prescrire 104 jours d'incapacité totale de travail (ITT) (crédit photo : L'Essor).

25 octobre 2021 | Vie des personnels

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Un an de prison avec sursis pour avoir frappé puis roulé sur un gendarme en 2018

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Un automobiliste a été condamné, le 21 octobre dernier, à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il avait frappé un gendarme, en civil, puis lui avoir roulé sur le pied en prenant la fuite. Les faits s’étaient déroulés en 2018. Une seconde audience sera prochainement organisée pour déterminer l’indemnisation […]

Un automobiliste a été condamné, le 21 octobre dernier, à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il avait frappé un gendarme, en civil, puis lui avoir roulé sur le pied en prenant la fuite. Les faits s’étaient déroulés en 2018. Une seconde audience sera prochainement organisée pour déterminer l’indemnisation que recevra le militaire qui, à l’époque, s’était vu prescrire 104 jours d’incapacité totale de travail (ITT) !

 A la base, un simple accrochage entre deux voitures

Comme le rapporte La Dépêche du Midi, l’automobiliste condamné était, à la base, responsable d’un accrochage, en août 2018 à Toulouse, avec un autre véhicule conduit par un gendarme en civil. L’homme avait tenté de prendre la fuite mais il avait été rattrapé par le militaire impliqué dans l’accident qui lui confisquait les clés du véhicule pour faire un constat. Un troisième homme, étranger à l’accident, était venu conforter le conducteur fautif. "Pris de panique", écrivent nos confrères, ce dernier frappait alors le gendarme pour récupérer ses clés et prenait de nouveau la fuite. En fuyant avec son véhicule accidenté, il roulait sur le pied du gendarme. Le militaire, aujourd'hui âgé de 52 ans, s’était vu prescrire 104 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

 Le gendarme présent aussi à l'audience

Trois ans après les faits, le fautif a été identifié par les enquêteurs. L’homme, qui ne répondait pas aux convocations des forces de l’ordre, a finalement été interpellé le 21 octobre dernier à son domicile. Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Toulouse, il a écopé d’un an de prison avec sursis. A la barre, il a notamment déclaré avoir "eu peur". Présent également lors du procès, le gendarme a expliqué avoir confisqué les clés de voiture du conducteur "pour faire un constat" et éviter qu’il ne sauve une nouvelle fois. Une seconde audience aura lieu prochainement pour déterminer l’indemnisation que recevra la victime.

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