Spécialités : la Garde républicaine arrête la pré-sélection de ses futurs cavaliers en école de sous-officiers

Photo : Les cavaliers de la Garde républicaine s’apprêtant à rendre les honneurs au chef de l'Etat dans le cadre d'une cérémonie organisée aux Invalides. (Photo d'illustration: L.Picard/L'Essor)

22 janvier 2024 | Vie des personnels

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Spécialités : la Garde républicaine arrête la pré-sélection de ses futurs cavaliers en école de sous-officiers

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Jusqu’en 2023, le régiment de cavalerie de la Garde républicaine effectuait des tests en école de sous-officier de gendarmerie, afin de détecter des élèves ayant le potentiel pour devenir cavalier. Cette pré-sélection, sur dossier et sur épreuves pratiques, permettait aux heureux sélectionnés de bénéficier d’une priorité d’affectation au sein du prestigieux régiment dès leur sortie […]

Jusqu’en 2023, le régiment de cavalerie de la Garde républicaine effectuait des tests en école de sous-officier de gendarmerie, afin de détecter des élèves ayant le potentiel pour devenir cavalier. Cette pré-sélection, sur dossier et sur épreuves pratiques, permettait aux heureux sélectionnés de bénéficier d’une priorité d’affectation au sein du prestigieux régiment dès leur sortie d’école et d'intégrer le centre d'instruction des cavaliers de la Garde. C’est désormais terminé puisque dorénavant, seuls les sous-officiers justifiant d’au moins deux années d’expérience dans une unité opérationnelle de la Gendarmerie –qu’elle que soit la subdivision d’arme (départementale, mobile, Garde républicaine)– pourront prétendre à passer les tests de sélection du régiment de cavalerie.

Cette évolution peut, en partie, s'expliquer par le fait que ces stages de présélection sont chronophages pour l’unité, qui voit dans le même temps son activité se densifier avec davantage de mobilisation partout sur le territoire, notamment pour des missions de sécurité publique générale. Les deux années d’expérience exigées en unité opérationnelle – comme une brigade territoriale, un escadron de gendarmerie mobile ou un des régiments d’infanterie de la Garde – ne sont donc pas de trop. “Les cavaliers doivent être de bons équitants, mais aussi de bons gendarmes”, rappelait il y a quelques mois à L'Essor le chef d’un poste à cheval.

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Deux autres détections en école toujours actives

Les deux autres détections proposées pendant la formation en école de sous-officier de gendarmerie sont quant à elles maintenues. Il s’agit des stages de sensibilisation montagne (SSM) et de pré-sélection des motocyclistes.

Commandant adjoint du Centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la Gendarmerie (CNISAG), à Chamonix, le lieutenant-colonel Bertrand Couret confirme à L'Essor que ces détections sont toujours d’actualité. Organisées sur trois jours, cinq fois par an pour les élèves-gendarmes et une fois pour les élèves-officiers, elles visent à "détecter des profils ayant une connaissance et une appétence particulière pour la montagne". Les élèves qui réussissent le stage se voient attribuer le SSM, qui n’apporte en soi aucune compétence particulière et n’est pas un diplôme. Le SSM validé est néanmoins un indicateur pour le gestionnaire de la chaîne des ressources humaines, qui va favoriser l’affectation de l’élève-gendarme en région montagneuse. Par exemple, dans une brigade territoriale ou un escadron “montagne”. Une fois au sein de ces unités, les jeunes gendarmes peuvent alors passer le Certificat élémentaire montagne (CEM), donnant accès aux groupes montagne gendarmerie (GMG), puis le Diplôme de qualification technique montagne (DQTM), permettant d’encadrer les GMG dans les régions montagneuses ou de postuler pour intégrer une unité spécialisée comme un peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM).

Lorsque le calendrier des périodes de formations en école ne permet pas d’effectuer ces tests (organisés de décembre à avril), la détection se fait alors sur dossier, en fonction de la motivation et des compétences détenues par les élèves.

Il en est de même pour le stage de détection "motocycliste", organisé par l'escadron motocycliste de la Garde républicaine, avant d'envoyer ces potentielles recrues suivre la formation initiale au Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) de Fontainebleau. (Précisions à venir)

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