<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Recrutement : une promesse quasi tenue

Photo : (illustration / Archives L'Essor)

11 février 2022 | Vie des personnels

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Recrutement : une promesse quasi tenue

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Pendant son mandat, Emmanuel Macron avait promis de recruter 10.000 policiers et gendarmes. L’Essor avait alors souligné que ces derniers ne trouveraient pas leur compte dans cette promesse, puisque la répartition prévue –7.500 policiers et 2.500 gendarmes– était clairement en défaveur de l’Arme.

À l’issue du quinquennat, l’objectif semble avoir été tenu. "Entre 2017 et 2022, 8.446 emplois de policiers et 2.083 emplois de gendarmes auront été créés", calcule ainsi le sénateur (LR) de Paris, Philippe Dominati. Ces 10.529 recrutements sont cependant à nuancer, pour deux raisons. D’abord, la répartition initiale, en défaveur des gendarmes, est encore accentuée. Leur part dans l’effort de recrutement passe en effet de 25% à 19,8%. D’autre part, le sénateur intègre les recrutements réalisés en 2017, soit 2.031 policiers et 248 gendarmes. Or, ceux-ci ont été décidés sous le quinquennat de François Hollande. Si on les enlève du calcul, 8.250 membres des forces de sécurité ont été recrutés sous le mandat d’Emmanuel Macron, dont 6.415 policiers et 1.835 gendarmes, ces derniers représentant 22,24% du total.

Le recrutement, un enjeu majeur pour les forces de sécurité intérieure

Article extrait du dossier du numéro de février 2022.

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