Hommage de la Gendarmerie à ses morts et à ses héros

Photo : Le drapeau de la Gendarmerie nationale, porté par Florian Swietek, élève-officier, lors de la cérémonie nationale d'hommage aux morts et aux héros de l'Arme, le 16 février 2023, dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides. (Photo: CSC/L'Essor)

16 février 2023 | Vie des personnels

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Hommage de la Gendarmerie à ses morts et à ses héros

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Dans toute la France ce jeudi 16 février 2023, la Gendarmerie nationale a commémoré ses neuf morts en service et salué ses héros. Un hommage réalisé au niveau national, à Paris, mais également lors de cérémonies organisées dans chaque groupement. Baptisé depuis 2022 "Cérémonie nationale d’hommage aux héros de la Gendarmerie", ce rite célèbre désormais à la […]

Dans toute la France ce jeudi 16 février 2023, la Gendarmerie nationale a commémoré ses neuf morts en service et salué ses héros. Un hommage réalisé au niveau national, à Paris, mais également lors de cérémonies organisées dans chaque groupement.

Baptisé depuis 2022 "Cérémonie nationale d’hommage aux héros de la Gendarmerie", ce rite célèbre désormais à la fois les morts en service et les héros qui sont intervenus – dans des conditions souvent difficiles – pour secourir des personnes en difficulté ou arrêter des malfaiteurs.

À Paris, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui présidait la cérémonie dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides, a dit qu’il entendait ainsi "commémorer les morts et célébrer les vivants". Reprenant la phrase de Jean Cocteau, le ministre a assuré que le "vrai tombeau des morts est le cœur des vivants", avant de s'adresser à l'ensemble des gendarmes: "Les Français comptent sur vous. Ils vous aiment".

Auparavant, les noms des neuf gendarmes, morts en service depuis le 16 février 2022, ont été lus avant la sonnerie aux morts qui a résonné dans la vaste cour d’honneur où se trouvaient les familles des gendarmes décédés et des détachements représentant les 130.000 gendarmes d’active et de réserve. Neuf autres militaires de l'Arme ont également reçu la médaille de la Gendarmerie ou la médaille de la défense nationale, ou la médaille de la sécurité intérieure. 

Les gendarmes morts en service au cours des 12 derniers mois

Voici la liste des neuf gendarmes qui ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions, depuis le 16 février 2022.

  • Le major Jean-Jacques Bloy, de la brigade motorisée de Saint-Girons (Ariège), décédé le 13 mai 2022, à l’âge de 37 ans.
  • L’adjudant-chef Jean-François Jacquemard, de la compagnie de réserve territoriale de Besançon, décédé le 16 juin 2022, à l’âge de 60 ans.
  • L’adjudant-chef Mickaël Desbois, de l’escadron de gendarmerie mobile 32/3 de Luçon (Vendée), décédé le 19 juin 2022, à l’âge de 50 ans.
  • Le capitaine Jérôme Favier, du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale de Satory, décédé le 1er juillet 2022, à l’âge de 33 ans.
  • Le gendarme Nicolas Fallot, du groupe local de contrôle des flux de Ligny-en-Barrois (Meuse), décédé le 29 septembre 2022, à l’âge de 34 ans.
  • Le major Thomas Cavaillon-Pinod, de la brigade motorisée de Biarritz, décédé le 13 octobre 2022, à l’âge de 29 ans.
  • Le major Jean-Christophe Bolloch, de la section de recherches de Rennes, décédé le 25 octobre 2022, à l’âge de 47 ans.
  • Le maréchal des logis-chef Christophe Georget, de la compagnie de réserve territoriale de Blois (Loir-et-Cher), décédé le 15 novembre 2022, à l’âge de 41 ans.
  • Le major Maximilien Maes, de la brigade motorisée d’Aubenas (Ardèche), décédé le 20 janvier 2023, à l’âge de 32 ans.

Mort en service le vendredi 1er juillet 2022 dans un accident d’ULM, le capitaine du GIGN a reçu les honneurs militaires, sur le stade de Satory, près du site de l’unité d’élite.

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