Une ancienne gendarme candidate à l’élection de miss France 2024

Photo : L'ancienne gendarme Sonia Coutan est aujourd'hui aide-soignante dans un EHPAD. (photo Comité Miss Franche-Comté 2023)

8 décembre 2023 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Une ancienne gendarme candidate à l’élection de miss France 2024

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Et si Miss France 2024 était une ancienne gendarme ? Le samedi 16 décembre 2023, certains militaires reconnaîtront sans doute Sonia Coutant qui portera l’écharpe de Miss Franche-Comté 2023. Avant de défiler sur les podiums et de participer à des concours de beauté, la candidate de 24 ans avait embrassé une autre carrière : celle de gendarme.  […]

Et si Miss France 2024 était une ancienne gendarme ? Le samedi 16 décembre 2023, certains militaires reconnaîtront sans doute Sonia Coutant qui portera l’écharpe de Miss Franche-Comté 2023. Avant de défiler sur les podiums et de participer à des concours de beauté, la candidate de 24 ans avait embrassé une autre carrière : celle de gendarme.  Elle espère succéder à Indira Amptiot, Miss France 2023. Cette 94ème élection de Miss France a lieu au Zénith de Dijon (Côte-d’Or).

De l’uniforme aux talons aiguilles

Sans forcément rentrer dans les détails, Sonia Coutant a souvent mis en avant son passé de gendarme afin de présenter son parcours atypique, lors des différentes interviews accordées avant le concours de Miss France 2024. Elle assume d’ailleurs parfaitement cette période de sa vie où l’uniforme prenait le pas sur les talons aiguilles. "J'ai toujours voulu le faire. Sachant que j'ai été gendarme dans ma vie, je me suis éloignée de la féminité. J'étais concentrée sur ma carrière mais j'ai dû arrêter à cause de soucis de santé", a-t-elle expliqué à nos confrères de Télé-Loisir.

Sur son compte Instagram, Sonia Coutant est aussi revenue sur son passé de gendarme (capture d'écran

Elle souffre d’endométriose

Originaire de Champagnole, petite commune située dans le Jura, à l’est de Lons-le-Saunier, Sonia Coutant a quitté la gendarmerie quand elle a appris qu’elle souffrait d’endométriose. "J'ai eu des problèmes rénaux et j'ai un diagnostic d'endométriose qui a été posé en même temps. Je ne pouvais plus continuer cette carrière". Sur le coup, quitter l’institution a été une décision très difficile à vivre. "Ça a été une étape de ma vie. Sur le moment, je l'ai vécu comme un échec car je pensais avoir trouvé ma vocation et faire ça toute ma vie. Finalement, je suis tombée malade et j'ai dû faire autrement", indique-t-elle encore.

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La gendarmerie : « Une de mes plus grandes fiertés »

 Lors d’une story publiée sur son compte Instagram il y a plusieurs semaines, elle a confirmé que porter l’uniforme de gendarme a été "une magnifique période de ma vie, et une de mes plus grandes fiertés". Cela a été "une étape de ma vie qui m’a fait grandir et pour laquelle je suis plus que reconnaissante".

 Depuis qu’elle n’est plus gendarme, Sonia Coutant fait un métier tout aussi humain, au contact de la population. Elle est aide-soignante en EHPAD. Elle aimerait "reprendre des études d’infirmière pour rebasculer en médecine plus tard et faire de la chirurgie cardio thoracique".

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