Dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue, un gendarme adjoint volontaire (GAV) a été mis en examen, jeudi 17 avril 2025, pour « violation du secret professionnel », « transmission frauduleuse de données », « corruption passive » et « participation à une association de malfaiteurs ». Il a été placé en détention provisoire.
L’information révélée par le journal l’Union, a été confirmée à France 3 par le procureur de la République de Reims. Le juge des libertés et de la détention l’a placé en détention provisoire. Affecté à la prestigieuse section de recherches de Paris, le militaire, 24 ans, est soupçonné d’avoir consulté des fichiers de la police. Il aurait ensuite transmis des renseignements à des proches, ce que le gendarme conteste.
En accédant au Fichier des personnes recherchées (FPR), celui des antécédents judiciaires, ou au système d’identification des véhicules (SIV), il avait fait des recherches sur son entourage. Aucun lien n’aurait été établi entre ces recherches et son travail à la section de recherches de Paris. Les faits remonteraient à l’année 2022.
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Il aurait aidé un proche en prison à obtenir un téléphone
Le militaire aurait ensuite transmis ces informations à des proches. Il est également soupçonné d’avoir aidé un détenu à obtenir un téléphone portable en prison.
Les enquêteurs sont remontés jusqu’au gendarme adjoint en raison des interactions qu’il a pu avoir avec d’autres suspects mis en cause pour trafic de drogue dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Un quartier d’où il est originaire.
Actuellement écroué, il est suspendu par la Gendarmerie.
