Qu’il s’agisse de conseillers ou de gendarmes ayant effectué une transition professionnelle, tous le soulignent. Le premier conseil tient en un mot : anticiper. Allant de six mois pour les plus rapides à deux ans, la démarche nécessite en effet du temps pour sa mise en place, mais aussi pour de la réflexion.
Prendre le temps
Constat qui va de pair avec la seconde préconisation partagée par la plupart des militaires interrogés : ne pas foncer tête baissée pour se reconvertir sur un coup de tête. Il faut prendre le temps, ne pas hésiter à contacter le Centre d’orientation et de reconversion (COR), et ensuite bien étudier le secteur dans lequel on se lance pour éviter les mauvaises surprises.
La formation est un passage quasi obligatoire. Il peut s’agir d’un stage de quelques jours ou d’un cursus plus complet. Y compris dans des domaines annexes à celui visé. Par exemple, outre sa technicité professionnelle, un artisan aura aussi besoin de savoir gérer une entreprise, à commencer par les démarches administratives pour sa création. Autant de détails auxquels on ne pense pas forcément, et que les COR n’hésitent pas à rappeler aux candidats au départ.
De gendarme à conseillère mutualiste
Enfin, les anciens gendarmes conseillent également de regarder comment leurs prédécesseurs ont mené leur transition professionnelle, et ne pas hésiter à prendre contact avec certains d’entre eux.