<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> De gendarme à conseillère mutualiste

Photo : Lucille Laruelle, ancienne gendarme aujourd'hui conseillère chez Unéo (Photo: L.Picard/L'Essor).

7 mai 2022 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

De gendarme à conseillère mutualiste

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A 28 ans, Lucille Laruelle est une femme pleine d’assurance. Après son baccalauréat, elle a rejoint l’Arme en tant que Gendarme adjoint volontaire (GAV), "pour vérifier que le métier de gendarme (lui) plaît". En 2014, après six mois d’école à Montluçon, elle est affectée au peloton motorisé de Thivars, en Eure-et-Loir.

Le besoin d’une nouvelle vie et d’un nouveau rythme

Devenue sous-officier après avoir réussi le concours interne, elle est affectée en 2017 en Normandie, à la brigade de Lyons-la-Forêt (Eure). Deux ans plus tard, elle change d’unité et arrive, quelques kilomètres plus au sud, à Saint-André-de-l’Eure, où elle devient la référente "violences intrafamiliales" de son unité.

Si elle n’a pas suivi de formation spécifique dans ce domaine, ces problématiques l’attirent pourtant. Justement, des formations se développent en Gendarmerie. Mais ses demandes ne sont pas acceptées, alors qu’elle est de plus en plus sollicitée. "J’ai ressenti le besoin de partir. J’avais envie de voir autre chose."

Elle étudie donc les offres d’emploi, jusqu’à découvrir celle que propose la mutuelle Unéo, dans les Yvelines. "Ça m’a tout de suite semblé une évidence. Il fallait que je postule." Mais il ne faut pas traîner, le poste est à pourvoir immédiatement. Devant l’urgence, elle demande un congé sans solde et dit au revoir à son unité au printemps 2021. "Tout s’est fait en trois semaines."

De la brigade au tribunal

Après une formation chez Unéo, elle est aujourd’hui conseillère mutualiste et vient chaque semaine à la rencontre des militaires implantés dans l’Ouest francilien. Parmi eux, une grande majorité de gendarmes. "Le fait d’être une ancienne gendarme est un plus pour m’adresser à eux. Je sais ce qu’ils vivent, leurs contraintes, et ce dont ils ont besoin. Et je traite les adhérents comme j’aimerais que l’on me traite."

Outre les nouvelles compétences acquises et un rythme de vie plus stable, cette opportunité lui a aussi permis d’effectuer une transition entre la vie militaire et la vie civile. "Quand j’étais gendarme, j’aidais les autres. Maintenant, j’aide les gendarmes." La boucle est bouclée !

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