Violences en intervention : le procès d’un gendarme renvoyé en octobre

Photo : Le gendarme avait fait usage, à une dizaine de reprises, de son pistolet à impulsion électrique sur un homme ivre. (Photo d'illustration: C.Partridge/Axon)

10 juin 2023 | Opérationnel

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Violences en intervention : le procès d’un gendarme renvoyé en octobre

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Poursuivi pour violences en intervention, après avoir fait usage de son pistolet à impulsion électrique (PIE) Taser sur un homme ivre, à une dizaine de reprises, un gendarme de la brigade de Merville (Nord) devait être jugé par le tribunal correctionnel de Dunkerque le 7 juin 2023. Comme son avocat était absent des débats, l’affaire […]

Poursuivi pour violences en intervention, après avoir fait usage de son pistolet à impulsion électrique (PIE) Taser sur un homme ivre, à une dizaine de reprises, un gendarme de la brigade de Merville (Nord) devait être jugé par le tribunal correctionnel de Dunkerque le 7 juin 2023. Comme son avocat était absent des débats, l’affaire a été renvoyée au mois d’octobre. En attendant, son contrôle judiciaire est maintenu. Malgré sa volonté de reprendre du service, le militaire ne peut toujours pas exercer son métier de gendarme.

Comme le rappelle La Voix du Nord, les faits s’étaient produits lors d’une intervention, le 19 octobre 2022, dans la ville de La Gorgue, près de Lille. Ce gendarme, âgé de 31 ans, avait fait usage de son pistolet à impulsion électrique à une dizaine de reprises sur un homme en état d’ébriété. Selon nos confrères, il lui aurait aussi porté des coups au visage. La scène avait été filmée par la caméra piéton du gendarme incriminé qui souhaite faire valoir la légitime défense.

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La demande de reprendre du service rejetée

En attendant que la Justice ne rende son verdict, le militaire a été suspendu par sa hiérarchie. Comme son avocat était retenu le 7 juin par une autre affaire, jugée en cour d’appel dans le sud de la France, son procès a été reporté au 23 octobre 2023.

Soumis à un contrôle judiciaire depuis le 10 mars, le gendarme, présent à la barre du tribunal de Dunkerque, a demandé à pouvoir reprendre le travail, "pas sur le terrain, mais en bureau seulement, pour des tâches administratives", a-t-il expliqué aux juges. Suivant l'avis du ministère public, les magistrats ont rejeté cette demande. Le gendarme reste sous contrôle judiciaire et soumis aux mêmes conditions, avec donc l’interdiction d’exercer son métier.

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