Trente-sept personnes soupçonnées de « diffusion ou de téléchargement de vidéos et d’images à caractère pédopornographiques » ont été interpellées ces dernières semaines dans l’Est de la France, vient d’annoncer la Gendarmerie.
L’opération a commencé le 19 novembre 2024 sur la Zone de défense et de sécurité (ZDS) Est, couvrant les régions Bourgogne Franche-Comté et Grand Est, soit 18 départements.
Plus d’un million de fichiers liés à pédopornographie identifiés
« Au moins un suspect a été interpellé sur le ressort de chacun des 28 tribunaux judiciaires de la zone de défense. La Gendarmerie a déployé plus de 270 enquêteurs dont 36 enquêteurs hautement qualifiés cyber », a précisé la Gendarmerie.
Trente-sept « auteurs présumés de diffusion ou de téléchargement de vidéos et d’images pédopornographiques ont été interpellés, plus d’un million de fichiers pédopornographiques identifiés et les supports numériques saisis (60 ordinateurs, 290 supports de stockage externes, 27 téléphones portables, huit tablettes, quatre caméras) ont été exploités durant les gardes à vue des suspects », selon la même source.
En outre, des armes et des produits stupéfiants sont saisis, en lien avec ces arrestations. Trente-deux personnes se sont vues déférées devant la justice. Les parquets des tribunaux concernés vont désormais décider des suites judiciaires.
Une opération similaire avait déjà eu lieu en mars 2023 dans la région Grand Est, qui avait permis l’interpellation de 17 personnes.
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La compétence cyber de la Gendarmerie saluée
La Gendarmerie souligne « l’effort de formation notable » et l’augmentation de compétences de ses personnels en matière de cyber investigations. L’antenne de Metz du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) a participé à l’enquête, soutenu par les sections de recherches (SR) de Metz, Dijon et Besançon, ainsi que la Section opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (Solc) de Colmar. Le C3N central à Pontoise a également appuyé les investigations, notamment via le Centre national d’analyse des images de pédopornographie (Cnaip).
(Avec l’AFP)
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